— 302
—
trop marquée, il changea de langage, se plut à reconnaître les qualités de Guisan, et se rabattit sur son manque de capacité
v
et sur les erreurs graves qu'il c o m m e t tait dans ses entreprises, assurant q u e rien ne pouvait venir à bien dans ses mains. En vain lui citait-on des succès obtenus, palpables, éclatants, il avait mille moyens de répondre à cette objection ; et pour se dédommager de l'incrédulité qu'il rencontrait à Cayenne, il résolut, avec M. de Fitz-Maurice, de faire retentir jusqu'en Europe ses plaintes et son mécontentement. La compagnie de la Guyane et du S é négal avait donné, en maintes occasions, des preuves de son entière confiance à celui dont l'expérience et les conseils lui