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tion de ses affaires assez embrouillées, et encore indivises avec celles du ministre Sugnens, avait été faite avec tant de p r é cipitation et de mauvaise foi, qu'il était impossible de vérifier si le déficit constaté l'avait été légalement et justement. La succession fut refusée par les parents, d'après le conseil de Guisan. Etablis dans la charmante habitation du roi, les nouveaux époux n'eurent pendant plusieurs semaines, et même plusieurs mois , qu'à recevoir et rendre les politesses dont ils étaient comblés. Tous les jours leur union, leur intimité allait en augmentant, et leur bonheur en proportion; mais le travail et les besoins de la colonie n'étaient point oubliés. Guisan allait accomplir une grande entreprise