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main il rejoignit avec elle l'escadre de M. de Kersaint. En se séparant de sa famille, de sa mère surtout, madame. Guisan éprouva une douleur profonde. Un voyage sur mer était alors une bien plus grande affaire qu'aujourd'hui. Les soins, les égards, la tendresse de son mari le lui rendirent doublement cher dans ce cruel moment. Tous les autres passagers semblaient compatir à sa douleur, et ils le lui témoignèrent chacun à sa manière. Ces passagers étaient au nombre de vingtdeux , parmi lesquels le baron de Bessner ; son aide de c a m p , le marquis de Saint-Aignant; M. de Coux et sa nièce, mademoiselle de Kerbeille ; M. de Boisberthelot et sa nièce; plusieurs autres