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sinus un seul plant de muscade et de girofle, avait poussé son atroce prévoyance jusqu'à caries
faire
fabriquer de
fausses
de l'Archipel des Indes, afin d'en-
gager dans d'inévitables écueils le navigateur téméraire qui serait tenté de braver la défense et la peine qui y était attachée. Ces difficultés ne purent
arrêter
l'intrépide naturaliste. L'étude de la
lan-
g u e malaise lui permit de communiquer avec les
Moluquois, et au travers de mille
obstacles de
tout
genre, il parvint à trans-
planter à l'Ile de France et à l'île Bourbon l e muscadier et le giroflier, q u i y languissaient depuis plusieurs années. Quelques échantillons envoyés à Cayenne n'y avaient point réussi faute de soins. Guis a n démontra dans un mémoire que le