Le Chevalier Guisan : sa vie et ses travaux à la Guyane

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racines dans la vase, que le vent le plus modèré suffisait pour les renverser, et qu'en tout cas la fructification en souffrait. Nous pourrions nous étendre davantage sur ces observations; elles retrouveront plus

tard

leur

place dans

notre récit. Jusqu'à l'arrivée de Guisan, on avait toujours préféré, à la Guyane française, la culture des terres hautes, parce qu'elles étaient d'un facile accès, et exigeaient peu de travail préparatoire. Les colons, et les compagnies é g a l e m e n t avides de gains, s'y étaient jetés avec empressement. On c o m m e n ç a i t par m e t -

tre le feu aux forêts, dont les cendres, jointes aux débris de feuilles et de bois pourris, aidaient au développement de tous les végétaux qui ne poussent pas de 6


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