Paper presented at the 52nd CFCS Annual Meeting, Guadeloupe, July 10-16, 2016
DYNAMIQUES PRODUCTIVES ET POTENTIEL AGROECOLOGIQUE DU TERRITOIRE GUADELOUPEEN : UNE ANALYSE DE GEOGRAPHE. Productive dynamics and agroecological potential of the territory of Guadeloupe: a geographer analysis. Murielle Mantran¹, Maël Lucien-Brun² et Jean-Louis Diman³ ¹Université des Antilles, CEREGMIA, Campus Fouillole, BP 592, 97157 Pointe-à-Pitre Cedex, Doctorante, murielle. mantran@geomatik-karaib.fr , ²ISTOM, Ingénieur agro-développement international, maellub@gmail.com , ³INRA, Centre Antilles-Guyane, Prise d’eau, 97170 Petit-Bourg, Ingénieur d’études. Introduction Nous avons construit un premier zonage pour la Guadeloupe, pour répondre aux lacunes des zonages existants, selon la méthode préconisée par la FAO (1997), en lui adjoignant des critères de contexte. Nous l’avons confronté à des données agricoles afin de caractériser la capacité productive des zones agroécologiques définies. Matériel & méthode Etape 1 : Définition des critères
Etape 2 : Analyse spatiale des données
Etape 3 : Cartographies du ZAE sous SIG
Critères de construction (Pédologie, morphologie, pluviométrie et couverture végétale) + Critères de contexte (Unités paysagères et effets climatiques locaux)
Figure 1. Déroulé méthodologique Le ZAE se construit à partir d’un recoupement d’informations géographiques et de données : les critères de construction et les critères de contexte. Les uns correspondent aux données pédoclimatiques et aux formations végétales et constituent la base d’un ZAE, les autres sont des singularités naturelles des Antilles françaises avec la diversité paysagère (unités paysagères) ainsi que trois effets climatiques particuliers (l’effet de continentalité ; l’effet orographique ; l’effet de Foehn). Il est essentiel de les intégrer parmi les éléments constitutifs du ZAE car ils ont une influence sur les différents milieux de ces îles et participent, en grande partie, aux différentes ruptures paysagères singulières de ces territoires. Les données des critères de construction agrégées permettent d’obtenir un premier zonage. Après superposition de couches de données correspondant aux critères de contexte, on obtient le ZAE. Les frontières correspondent soit à des éléments physiques reconnaissables dans le paysage soit à des éléments cartographiques. Au regard de notre interrogation sur l’évolution de l’agriculture aux Antilles françaises, des données spatiales relatives aux spéculations produites (nature, volume, répartition) ont été introduites dans le ZAE. Ces données permettent d’évaluer la surface agricole utile (SAU) de chaque ZAE et sa diversité productive en 2009. Résultat – Discussion Nous obtenons un ZAE de 23 zones (carte 1), 10 en Basse-Terre, 6 en Grande-Terre, 4 à Marie-Galante, 1 pour chacune des autres iles du Sud (La Désirade et l’archipel des Saintes) et enfin une regroupant des zones humides à mangrove du littoral du Grand Cul de Sac Marin.
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