Les Asselin / Le Vauclin. Divers aspects

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58 construite en bois sur solages en maçonnerie, couverte en aissantes et composée d'un rez de chaussée divisé en deux chambres et deux galeries et d'un étage divisé en deux chambres 29-10-1897

L'habitation " Paquemar Massi-Massi Ducassou", saisie sur Georges Asselin à la requête des Consorts Lahon est adjugée au profit de Julie Charlotte Chabot au prix de 85.000 francs. (L'habitation "Paquemar Massi-Massi Ducassou" comprend deux habitations qui ont été réunies en une seule exploitation, l'habitation "Paquemar" proprement dite de 236 ha et l'ancienne habitation "Massi-Massi-Ducassou" de 177 ha . Elle comprend des bâtiments divers, rhumerie et dépendances, une voie ferrée de 75 cm d'écartement et de 400 mètres de longueur, une indigoterie, un four à chaux, 28 boeufs de travail, 10 mulets créoles,' 34 hectares de cannes au salaire, 25 hectares de cannes au colonage, 60 hectares plantés en indigos).

20-11-1897

Georges Asselin est assigné à comparaître devant le tribunal de première instance de Fort de France , à la requête des Syndics de la faillite de la Société Anonyme par actions de l' Usine du Vauclin qui entendent faire jouer les garanties en leur faveur, pour s'entendre déclarer en état de faillite.

25-11-1897

L'affaire est plaidée.

27-11-1897

Le jugement du tribunal retient contre Georges Asselin la Qualité de commerçant.

14-01-1898

Suite au jugement du tribunal de première instance de Fort-de-France jugeant commercialement en date du 27 novembre 1897, l'expert Paul Marcelli n, nommé par le tribunal, conclut que l'Administrateur, salarié de l'Usine du Vauclin a effectué des opérations commerciales à la distillerie du Paquemar, en tant qu industriel. 11-01-1898 Suite à la liquidation judiciaire, l'Usine Centrale à Sucre des “Trois Rivières” à Sainte Luce est vendue.

02-1898 07-03-1898

Georges Asselin fait appel du jugement du 27 novembre 1897. d'Appel de la Martinique conclut pour La Cour Georges Asselin contre les Syndics de la faillite de la Société Anonyme par actions de l'Usine du Vauclin. (...)Les dettes de Georges Asselin sont des dettes civiles et non des dettes commerciales. La cause de sa faillite civile est due à la crise coloniale des sucres et la ruine commune (... )". En effet, le rapport précise: M.Asselin, par la grande extension donnée à ses cultures, la campagne étant abandonnée par les habitants qui produisaient à perte, était arrivé à produire, depuis plusieurs années, la moitié et , en ces derniers temps les deux tiers de la récolte totale de l'Usine du Vauclin. Ses plantations, à deux reprises , en 1891 et en 1894,ont été détruites, d'abord par le cyclone, ensuite par la sécheresse, jusqu'à concurrence de 50% chaque fois. Les pertes lui sont restées. Et si l'Usine n'avait pas dû fermer ses portes, elle aurait réalisé pour son compte, la récolte considérable préparée par M. Asselin , 900 milliers de sucre au minimum, et se serait ainsi remboursée de plus de 100.000 francs.(...). Malheureusement pour lui, nos crises économiques ne lui ont pas permis d'obtenir la récompense légitime de ses efforts(...)". Les conclusions de la Cour d'Appel précisent en outre: Ces écritures révèlent le soin jaloux qu'avait M. Asselin de ne pas léser dans la plus petite mesure, les droits de la Société ".


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