Le Brésil en 1889. Partie 2

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FINANCES.

En tenant compte de toutes ces sources de revenus, nous trouvons que la Recette générale de l'État a été, p e n d a n t les dix années écoulées de 1877-78 à 1886-87, de 1.496.921 contos, donnant une m. a. de 149.692 contos . Cette moyenne est supérieure de 29.039 contos à la recette de la première année de notre période décennale, c'est-à-dire à celle de 1877-78, qui n'a produit que 120.632 contos. Elle accuse donc une progression de 24,8 pour 100. Remarquons encore que nous avons omis de parler des recettes provinciales et des recettes municipales. Les premières dépassent 30.000 contos, et les secondes sont de 10.000 contos à peu près. On peut donc dire que toute la recette publique nationale s'élève au Brésil à près de 200.000 contos en monnaie du pays, soit à plus de cinq cents soixante-un millions de francs, au change de 330 réis par franc. 1

II. L e s dépenses de l'État. — Les recettes dont nous venons de parler servent à solder les dépenses qui incombent à l'État. Nous avons au Brésil sept départements ministériels entre lesquels se distribuent les dépenses auxquelles l'État doit satisfaire. Voici les sommes totales dépensées par chacun de ces départements ministériels pendant les dix années écoulées de 1877 à 1887 : Ministère de l'Intérieur (Imperio.) Total : 155.597 contos; m. a. 15.559 contos. Ministère de la Justice. Total : 67.258 contos; m. a. 6.725 contos. Ministère des Affaires

Étrangères.

Total : 8.864 contos; m. a. 886 contos. Ministère de la Marine. Total : 125.384 contos; m. a. 12.538 contos. Ministère de la Guerre. Total : 154.941 contos; m. a. 15.494 contos. 1. Il est vrai de dire que cette m o y e n n e se trouve u n peu augmentée, car les chiffres de l'exercice financier 1886-87 comprennent le r e n d e m e n t de trois semestres. En effet, depuis lors, l'année financière coïncide avec l'année civile.


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