Le Brésil en 1889. Partie 2

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FINANCES.

jusqu'en 1828. Cette année-là, on promulgua la loi du 24 s e p tembre qui rendit uniformes les droits d'importation, les fixant à 15 pour 100 à peine, pour toutes les marchandises de provenance étrangère. Depuis lors, nos tarifs de douane ont subi plusieurs révisions, selon le développement industriel du pays, selon les circonstances financières et selon ses relations avec le commerce extérieur. Le tarif en vigueur actuellement classe les marchandises en 36 classes, qui comprennent 1.104 articles. Les d r o i t s perçus sur la valeur de ces articles d'importation sont de 60, 50, 48, 30, 20, 10, 5 et 2 pour 100, selon leur espèce et leur qualité. Si l'on compare ce tarif à celui d'autres grands États, et spécialement à celui de la France, on constate que, le plus souvent, c'est le tarif du Brésil qui est le plus libéral. On peut aussi classer au nombre des droits d'importation certaines autres taxes, telles que celles d'expediente des marchandises exemptes de droits, des magasinage, de despacho maritime, comprenant les contributions des phares et des docks, etc. Certains produits nationaux sont assujettis à des droits d'exportation, et les douanes perçoivent sur leur valeur des droits de 9, 7, 5, 2 1/2, 1 1/2 et 1 0/0, selon le cas. Le produit des impôts des douanes que nous venons d'énumérer, pendant la dernière période décennale, se répartit comme il suit : Impôts d ' I m p o r t a t i o n . . . Impôts de Despacho mari timo Impôts d ' E x p o r t a t i o n . . .

690.074 contos. m . a. 69.007 3.526 175.058

— —

— —

352 17.505

contos. — —

Formant, avec les fractions que nous avons omises, un total d e plus de 868.659 contos, soit la m. a. de près de 86.866 contos. Cette moyenne forme plus de la moitié de toute la recette annuelle de l'Etat. C'est, en effet, à ses impôts de douane, et surtout aux impôts d'importation, que le Brésil demande la plus grande partie de ses revenus ordinaires. Si l'on compare cette moyenne de 86.866 contos au produit du premier exercice financier de notre période décennale, c'est-à-. dire au produit de l' année 1877-78, qui a été de 73.343 contos, on constate une plus-value de 13.522 contos. Si on compare cette même moyenne de 86.866 contos au produit du dernier exercice


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