DE
ROBIN
JOUET.
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D'ailleurs il ne te nuit p a s : pourquoi le t u e r ? Les nègres seuls et les cochons m a n g e n t sa chair. » Je remis mon fusil en place, et me laissai retomber sur mes herbes, sans répondre, épuisé que j'étais de l'effort que je venais de faire. Notre route continua. Vers le milieu du j o u r à peu près, nous entrâmes dans u n beau lac aux eaux claires, comparativement à celles de la m e r et des fleuves voisins. Ma conductrice me d i t : « C'est ici. » E t , en effet, au bout de quelques m i n u t e s , le canot s'arrêta; nous étions arrivés.