CHAPITRE
III
P a s s e - t e m p s d e t r a v e r s é e . — Un a t e l i e r d a n s u n e a n c r e . —
Robin
J o u e t t o m b e à la m e r . — Ses p r e m i e r s p a s et s o n p r e m i e r festin s u r le b a s - f o n d o ù les flots l ' o n t j e t é .
Ces contemplations plus ou moins longues selon le t e m p s , composaient dans l'origine de notre t r a versée à peu près toutes nos joies de voyage.
Plu-
sieurs d'entre nous lisaient quelques livres de bord empruntés aux matelots, fabriquaient des chapeaux avec des nattes de paille, faisaient de la tapisserie de corde, ou jouaient au loto. Mais le plus grand nombre restait oisif, d o r m a n t , fumant ou r e g a r d a n t philosophiquement les vagues. A partir de Madère environ, la chaleur était devenue si forte que notre premier soin était généralement de ne rien
faire.
Tout d'abord je fis partie du plus g r a n d n o m b r e , e t , après avoir lu les quelques livres qui circulaient sur le b â t i m e n t , je me pris à passer des h e u r e s , voire