Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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du roi que le 15 décembre (1). L e général Skinner

(1) Pour la prise de possession de la c o l o n i e , les A n glais ne voulurent jamais entendre à aucune vérification ni inventaire. Les objets qu'ils ne purent pas enlever, furent trouvés, dans un désordre et un abandon i n c o n c e vables, sur tous les points de la c o l o n i e , et les états qu'ils en dressèrent n'étaient points exacts. Tous les papiers relatifs à la remise , furent livrés en b l o c , au dernier m o ment et après toutes sortes de subtilités de la part de l'administrateur ; il comprit dans ces pièces une déclaration du général Skinner, attestant que la caisse coloniale n'avait été cédée aux Francais, qu'à la sollicitation du conseil privé ; mais les commissaires du roi protestèrent auprès du ministre de la marine contre cette pièce. La caisse coloniale était formée par six caisses locales; la première, celle du domaine, provenait des droits d'exportation, de capitation, de patentes, droits domaniaux, e t c . , et fermages des biens du clergé. La seconde dite des libertés ou taxes pour patentes d'affranchissemens. La troisième, des nègres justiciés, ou taxe de 2 fr. 5 s. par tête de nègre payant d r o i t , regardée de tout temps c o m m e inviolable. La quatrième, celle des c h e m i n s , ou impôt de 4 fr. 1 0 s. par tête de n è g r e , pour l'entretien

des chemins.

La cinquième , dite judiciaire , ou droits de greffe et de sceau affectée au paiement des membres de l'ordre judiciaire. La sixième, dite des successions vacantes, était un d é -


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