Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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( 320 ) 1814- été inventé par l'administrateur des A n g l a i s , et mis en œuvre par le général Skinner, pour différer la remise de le caisse coloniale. E n f i n , au moment c o n v e n u , ce général prétexta encore avoir besoin d'un travail de son conseil privé (1). Ce travail devait être prêt depuis deux m o i s , mais l'âme de ce c o n s e i l , l'administrateur archiviste, possédait seul tous les documens nécessaires et les retenait, espérant proroger le terme fatal d'une remise qui lui semblait si pénible. L e général v o u l u t , en o u t r e , tirer avantage de ce que les instructions du g o u vernement français, dont il prétendit vainement avoir une communication officielle, ne faisaient pas mention de cette caisse, c o m m e si l'article II du traité de Paris , n'était pas assez significatif sans spécifier tous les objets qui devaient être considérés c o m m e appartenans à la colonie : la remise de la caisse fut encore ajournée. L e général S k i n n e r , contre ses promesses, abandonna , sans en prévenir les Français, quelquesunes des dépendances de la c o l o n i e , après qu'elles eurent été dépouillées de tout ce qui était susceptible d'être enlevé. L e gouverneur

par

interim

session de Marie-Galante

fit

prendre

le g , des

Saintes

poset

(1) Dans ce conseil privé des Anglais, instrument docile des volontés de l'administrateur, on voit figurer, à toutes les époques, les mêmes noms et les mêmes individus.


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