Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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( 301 ) L'expédition qu'on préparait pour ces deux c o - 1814 lonies ne pouvant être prête avant quelques m o i s , il fut décidé que les deux commandans en second partiraient, sans délai, avec un ordonnateur, pour aller, en qualité de commissaires du r o i , recevoir les îles des mains des Anglais et pour les gouverner et les administrer provisoirement, jusqu'à l'arrivée des premiers chefs. Trois cents hommes du 70* régiment d'infanterie, une compagnie de 60 canonniers du 6e régiment, et 74 ouvriers militaires du génie maritime, furent les seules troupes destinées à la reprise de possession de chaque colonie. Sur les représentations du commandant en sec o n d de la Guadeloupe, o n lui délivra, à l'instant du départ, 4 o o fusils pour être remis aux c o m p a gnies de gardes nationales que les Anglais avaient désarmées. Ce fut avec de si faibles moyens que les chefs de la première expédition, s'embarquèrent sur le vaisseau le Lys, armé en flûte ( 1 ) commandé par le capitaine de vaisseau Milius, ayant sous ses ordres la frégate l'Erigone, capitaine de frégate R i g n y , et la corvette le Vésuve, capitaine de frégate Missiessy. Ces bâtimens partirent de Brest, le 1 septembre, pour se rendre d'abord à la Martinique. er

( 1 ) Ses canons étaient dans la cale parce que les Anglais ne permettaient pas encore à la France de faire sortir de ses ports un vaisseau armé.


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