Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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( 284 ) 1810 leur fut confié. Ces camps coûtèrent des sommes à immenses , à la caisse particulière de l'administra1814.

tion militaire, et cependant tous les édifices furent faits en planches ; il semble que le but était la dépense plutôt que l'utilité. L'administration anglaise acheta, dans f i l e t à C o chon , un terrain de deux carrés et d e m i , sur lequel elle fit construire Un bâtiment en bois destiné à servir d'hôpital p o u r les marins; mais ce fut avec le produit d'une souscription de cent piastres par tête, et au m o y e n d'un droit de tonnage de 2 fr. 5 s. sur tous les navires : les seuls caboteurs en furent exceptés. Les individus qui n'appartenaient pas à la marine pouvaient être admis dans cet hôpital; mais en payant une gourde et demie par j o u r , les marins payaient une gourde ( 1 ) . T o u s les chemins, particulièrement ceux des quartiers sous le vent, furent entièrement négligés et devinrent impraticables ; celui de la Basse-Terre à la Pointe-à-Pître, le plus important p o u r la c o m m u nication entre les deux terres, était un de ceux dont l'administration s'occupait le m o i n s , quoiqu'il réclamât tous ses soins dans l'escarpement des mornes, et pour la construction des ponts qui restaient encore à faire.

( 1 ) À la reprise de possession, par les Français, cet établissement fut affermé , à raison de h la charge d'y recevoir gratuitement marine de l'état.

8000

fr. par an, et

les malades de la


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