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Toutes les opérations de l'administration anglaise tendaient vers un but qu'il était facile d'entrevoir. Celle qu'elle se permit sur les m o n n a i e s , avait u n caractère des plus graves (1). Les différentes mesures qu'elle prit relativement aux dettes des colons
(2),
et la manière dont elle établit le régime h y p o t h é caire (3),
furent d'autant plus singulières, qu'elle
n'en avait pas le droit ( 4 ) . L e rétablissement des
blique, et que le gouverneur lui-même perdit tous ses droits à l'estime des colons. ( 1 ) Voir, dans le second v o l u m e , les pages 114, 115, 116. er
(2) Dans le 1 v o l u m e , les pages 401 et 402. er
(3) Dans le 1 v o l u m e , les pages 411 et 412. (4) L'article 1 0 de la capitulation du général Ernouf, portait : » qu'il ne serait rien innové dans la législation » française de la c o l o n i e , telle qu'elle existait au 6 février » 1 8 1 0 : que les greffes et autres dépôts publics reste» raient intacts, que les officiers judiciaires et ministé» riels, pourraient passer en F r a n c e , et disposer de leurs « p r o p r i é t é s , sans être recherchés pour leurs opinions. L e général Beckwih avait répondu «qu'il laissait c e t » article à la décision de son souverain ; mais qu'en atten»dant les habitans jouiraient du bénéfice de leurs an» ciennes lois et c o u t u m e s , dans toutes les affaires civiles » et criminelles : et que toutes les personnes non militaires, » pourraient passer en F r a n c e , c l disposer de leurs pro «priétés.» S. M, B. n'ayant pris aucune décision à cet égard, les
1810
à 1814.