( 417 ) L'heureuse découverte, destinée à préserver les 1 8 1 9 . races futures du fléau redoutable qui portait ses ravages parmi les noirs , a pénétré sans obstacle dans les Antiîles; depuis 1 8 0 8 , la Guadeloupe et la Martinique doivent à la vaccine de ne plus avoir à redouter les ravages de la petite vérole. Elles ont l'obligation aux spéculateurs des Etats- 1820. Unis d'une jouissance., inappréciable sous la zone t o r r i d e , celle de manger des glaces. E n
1806,
M M . T u d o r et Savage, citoyens de Boston , partirent, le 13 février, sur un brick chargé de
glace, au
milieu de laquelle ils conservèrent des viandes et du gibier,objets tout aussi nouveaux, pourles colonies, que la cargaison principale. A leur arrivée à Saint P i e r r e , M a r t i n i q u e , ils firent un et o n leur accorda un brevet
gain
d'invention,
considérable pour
dix
ans, à l'exclusion de tous autres bâtimens que deux français ( 1 ) . Malgré cet heureux resultat, l'essai de M M . T u d o r et Savage resta longs temps sans imita teurs ; ce ne fut qu'en 1 8 1 8 , qu'on le vit se renou vêler ; et maintenant ces deux colonies sont assez ordinairement approvisionnées de glaces, pendant l'hiver des Etats- Unis.
(1) Code de la Martinique,
III.
tome 5 , page 114.
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