Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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Les imprimeurs, les libraires et les gazetiers furent soumis à un droit de permission et de patente (1), dont le montant fut affecté à la dépense de l'imprimerie royale. Aucun livre ne peut être introduit dans la colonie, sans passer à la censure établie dans chaque lieu de débarquement. Les chemins ayant été totalement dégradés par les avalasses; tous les habitans furent tenus de faire réparer la portion de route qui leur était allouée, par des nègres de leurs ateliers, travaillant sous l'inspection du directeur du génie et des voyers. L'administration pourvut à la dépense des ponts à établir, des marais à combler et des ravines à détourner ( 2 ) . Elle s'occupa aussi des réparations à faire dans les forts, aux casernes, aux geôles et autres édifices publics. Beaucoup d'esclaves vivaient, à la Basse-Terre et à la Pointe-à-Pître,

dans un état d'indépendance

nuisible au b o n ordre, moyennant une permission de leurs maîtres habitans des campagnes, à qui ils

( 1 ) Ce droit fut fixé pour les imprimeries à une presse, par an à

1,000 fr.

Et augmenté de pareille somme pour chaque presse en sus. 'Pour les libraires à Et pour les journaux à (2) Voir la page i85 du 1 " vol.

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