Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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(413) proclamation qu'on peut considérer c o m m e le c o m plément du charlatanisme (1). Indiquons rapidement les changemens qui se sont opérés dans l'administration de la colonie depuis cette époque. Délivrée du j o u g des Anglais , la Guadeloupe commençait à peine à goûter les douceurs de son retour à la mère patrie, lorsqu'un ouragan furieux la p l o n g e a , le 1 5 et le 16 septembre, dans de n o u velles calamités, qui firent sentir, dès le 24 octobre, la nécessité de permettre l'introduction des farines n o n françaises, e t , le 24 n o v e m b r e , d'ouvrir m o mentanément les ports de la Basse-Terre et de la Pointe-à-Pître aux étrangers. La colonie n'applaudit pas à l'exécution de l'ordonnance des Anglais qui établissait, sur les blancs, un impôt de 87 fr., à titre de rachat du service des milices (2); mais elle vit avec plaisir révoquer les

( 1 ) Elle se trouve dans le

Moniteur

du

10

septembre

1816. Le général Leith est mort à Antigues. Sa veuve assez r i c h e , ayant fait un voyage d'agrément à Paris, fut portée par les circonstances, à solliciter les bontés du g o u v e r nement français; on dit qu'elle en a o b t e n u , au c o m mencement de 1 8 2 2 , une pension spéciale de 6 0 0 0 francs. Ce n'est pas vraisemblable. (2) Voir ce qui en est dit dans le vol. 2 e , pages 103 et 104.

1816


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