Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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( 4o7 ) voir encore une fois la confiance d'an r o i , peut- 1815. être trop clément, indignement trahie par les chefs à qui il remettrait son p o u v o i r dans cette colonie ! . . . » Le conseil ne mettait pas en doute l'accomplissement de son vœu, mais n'osant se flatter de voir » » » »

contenter le plus ardent de ses désirs, celui d'être toujours gouvernés par le général L e i t h , il le suppliait de fixer pendant un certain temps de chaque année", son séjour à la Guadeloupe ; faculté que lui donnait son titre de commandant en chef des îles du V e n t . La belle habitation du Matouba, appar-

tenant au domaine du roi de France, à laquelle on venait de faire des travaux pour la rendre digne de

S. E x . , lui fut offerte au nom des habitans de la colonie , c'est-à-dire, au n o m même de ceux qu'on vexait et qu'on proscrivait. O n le supplia, en outre, de conserver l'augmentation annuelle de 120,000 livres (72000 f.) déjà faite aux émolumens de S. E x . , ainsi qu'une somme de 2000 liv. sterl. (48,000 f r . ) , pour la fabrication d'une épée sur laquelle seraient

gravés ces mots : La Guadeloupe sauvée et recon-

naissante à sir James Leith, son libérateur. Dix août I 8 I 5 . La vanité de ce général fut singulièrement flattée de l'hommage qui lui était offert par sept individus, se faisant, sans mission, les interprêtes des sentimens de la colonie. Sa réponse ne fut pas moins surprenante que l'adresse; il accepta tous les dons

avec une généreuse reconnaissance ; mais tropadroit


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