Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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( 383 ) L e s hommes de la garde nationale des quartiers 1815 sous le v e n t , q u ' o n avait p u armer, étaient réunis au Baillif, au nombre de 15o. Celle de la Basse-Terre avait 3oo hommes d i s p o nibles pour marcher avec le 62° régiment. Celle des quartiers du vent formait, de la rivière du Coin,

au-dessus

un camp de 400 h o m m e s ,

dit le camp de P a u l , auquel devait se réunir, au signal d'alarme, la garde nationale de la Grande Terre, et les quatre compagnies du 62e qui étaient à la Pointe-à-Pître,. La ville de la Pointe-à-Pître était défendue par 3oo hommes campés au G o z i e r , et par 327 h o m m e s , à Fleur-d'Epée. L e c o m m a n dant de la Grande-Terre et du camp Paul, avait reçu l'ordre d'être en mesure, dès que le mouvement de l'ennemi serait p r o n o n c é , pour marcher avec toutes les forces qu'il aurait p u rassembler, et venir se réunir à la réserve de la Basse-Terre ; c'était sur cette réunion que reposait l'espoir de la colonie; Cet officier

avait annoncé que ses dispositions

étaient faites pour exécuter cet ordre. T e l était le n o m b r e et la répartition des forces que la Guadeloupe avait à opposer aux Anglais (1). Elles auraient p u suffire, si elles n'eussent pas été paralysées par des circonstances extraordinaires

et

par les intelligences secrètes de l'ennemi avec quelques hommes influens.

( 1 ) Dans leur rapport, les Anglais eurent la jactance de les faire monter à 6 0 0 0 hommes armés.


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