Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 2

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( 373 ) Velles que celles qu'il leur convenait, pour l'entretenir dans sa sécurité sur le maintien de la paix. Ils y pratiquèrent des intelligences, et tramèrent toutes sortes de machinations , pour fomenter la discorde et faire soulever les quartiers o ù ils avaient des agens dévoués. Sans déclaration de guerre, sans signification préalable, ils s'emparèrent de Marie-Galante, le

1 8 juillet, au nom du roi George , et y arborèrent le pavillon anglais. Ils laissèrent librement entrer à la Pointe-à-Pître, le 27 juillet, un navire français parti de la Ptochelle le 9 j u i n , que leur croisière d'Europe avait retenu à l'île d ' Y e u jusqu'au 1 6 , et n'avait relâché qu'après lui avoir enlevé ses lettres et ses papiers, à l'exception du rapport sur l'entière pacification de la V e n d é e , etcles gazettes, du 2 juin, contenant les détails de la journée du Champ de mai. Pendant que ce bâtiment confirmait les espérances de paix et annonçait, d'après ce que les Anglais lui avaient d i t , que le 16 juin aucune h o s tilité n'avait eu lieu; que la France était puissante, ses préparatifs de guerre immenses et présageaient la victoire si les étrangers l'attaquaient, les Anglais exerçaient sur les côtes de la Guadeloupe d'odieuses pirateries. L e 28 juillet, ils opérèrent un débarquement partiel à Saint-François, et attaquèrent ce b o u r g , pour enlever trois caboteurs chargés de denrées appartenant à des particuliers ; mais le brave c o m -

1815.


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