Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 1

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tait 5 g 4 conscrits de la i" légion de réserve ou DIT dépôt colonial, destinés pour le 66* régiment; et les deux flûtes qui en faisaient partie étaient chargées d'approvisionnemens. Dès l'arrivée de cette d i v i s i o n , tous les croiseurs ennemis se rallièrent autour des Saintes, et l'on fut obligé de se servir de bateaux caboteurs,

pour

envoyer, à la Basse-Terre, des farines sous l'escorte de 35 de ces conscrits. T o u s les autres furent d é barqués aux Saintes, ce qui en porta la garnison à 1129 h o m m e s , répartis entre le fort N a p o l é o n , le fort M o r e l , le fort l'Ilet, l'anse à Mire et le b o u r g . L e chef de division T r o u d e ne négligea rien pour garantir ses vaisseaux des entreprises de l'ennemi. Il fit débarquer 2 pièces de 8 pour battre la passe de l'ouest, en croisant leur feu avec celui du fort l'Ilet ; il offrit des canons pour armer le gros m o r n e , et e n v o y a , le n avril, des hommes de corvée p o u r aider aux travaux. L e commandant des Saintes était plein de confiance, lorsque, le 14 avril, au

pitaine le D u c ; le Polonais,

capitaine Mequet; et des

deux frégates armées en flûte, la Furieuse, Lemarant et la Félicité,

capitaine

capitaine Bigot.

A son apparition dans le canal, deux colons, du n o m bre de ceux toujours prêts à communiquer avec l'ennemi, la prenant pour une division anglaise, se rendirent à bord; quel ne fut pas leur désappointement, quand ils virent qu'elle était française ?


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