Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 1

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( 227 ) Tandis que le capitaine-général de la Martinique 1809. s'efforçait de repousser l'attaque des Anglais , celui de la Guadeloupe recevait, de la grande majorité de la population, une preuve particulière de son attachement inviolable à la France. Won contens de demander à c o n c o u r i r personnellement à la défense de l'île, les colons proposèrent un enrôlement de nègres choisis dans leurs ateliers; et, d'après leur offre, un arrêté du 15 février ordonna la levée de 15oo nègres. Le 66e régiment ayant porté l'effectif de ses trois compagnies de grenadiers à 140 h o m mes c h a c u n e , o n répartit les i5oo nègres dans les 15 compagnies du centre. Ils furent armés avec les fusils que le régiment tenait en réserve, habillés et équipés au m o y e n des réquisitions faites sur les habitans, et, peu de temps après, ce corps offrait une masse de 2800 hommes bien exercés. Par un autre arrêté, du 19 février, le capitainegénéral ordonna la formation de deux bataillons d'élite, pris sur les six bataillons de la garde nationale de la colonie. Ces deux c o r p s , de 1500 h o m mes, furent réunis à la Basse-Terre, dans les pre-

éclatant de son estime, en le nommant, le 2 9 août 1 8 1 1 , gouverneur-général de Venise et de ses dépendances; il y était l'objet de l'amour et du respect des habitans, lorsque la mort l'enleva à la F r a n c e , le 2 5 juillet 1 8 1 2 , après 63 ans d'une vie honorée par des actes de valeur, de grands talens et de solides vertus,


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