Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 1

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( 188 ) An XIII

(1805)

deux forts qui la flanquent; mais les troupes et les milices se retirèrent à Brimstone-Hill,

position

formidable qui exigeait un siège régulier. O n r e nonça à l'entreprendre par les mêmes motifs qu'on avait eus de ne pas faire celui du fort du prince Rupers, et St-Christophe fut traitée et abandonnée c o m m e l'avait été la Dominique. Des calmes de plusieurs jours ayant empêché l'escadre de se porter contre d'autres colonies ennemies, elle regagna la Martinique où elle mouilla, le 16 mars, pour y déposer les troupes et les munitions dont elle était chargée p o u r cette île. Des dépêches, arrivées par le brick le

Palinure,

enjoignant à l'amiral Missiessy, d'effectuer son retour en E u r o p e , à cause de la rentrée de l'escadre de T o u l o n (1), cet amiral leva l'ancre et se porta sur Santo-Domingo afin d'offrir , en faisant

route,

quelques secours à cette poignée de Français dont la résistance héroïque, sous les ordres du brave général Ferrand, mérite la mention

honorable

qu'elle occupe dans les fastes militaires de la France.

( I ) Au moment où l'escadre de Toulon rentrait dans le p o r t , l'amiral Missiessy, avec celle de R o c h e f o r t , luttait contre la tempête et faisait route pour sa

destination.,

La rentrée de l'amiral Villeneuve, indispensable ou n o n , fit manquer le but qu'on se proposait, la jonction des

deux escadres aux Antilles. ( Victoires et conquêtes etc., tome 1 6 , page 1 1 2 ) .


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