Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome III. Partie 1

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L'état de siége venait de cesser; un reste de r e belles que leur fuite dans les bois avait empêché l'armée d'atteindre, n'était composé que de quelques centaines de nègres épars, dont la moitié seulement avaient des armes, et leur nombre n'était pas plus considérable que celui des nègres marrons qui existaient antérieurement ; ils se montraient lorsque la faim les pressait, mais ils étaient vivement chassés, et pour les surprendre leurs retraites étaient fréquemment cernées (1). Ce système de guerre, adopté par le général R i c h e p a n c e , était suivi avec succès par le général G o b e r t , lorsque ce dernier repassa en France, ainsi que le général Dumoutier , pour y rétablir sa santé ( 2 ) . L e commandement des troupes fut alors dévolu au chef d'état-major Ménard ; il avait possédé la confiance méritée du général en chef, et provi-

de la marine, le 1 8 thermidor, lendemain de la réintégration , annonça que le général Lacrosse était très-aimé à la Guadeloupe, et que s'il y avait quelque c h o s e , à r e dire sur sa c o n d u i t e , c e serait d'avoir trop ménagé les méchants, d'avoir eu trop de confiance et de bonté do caractère. (Moniteur du 23 vendémiaire an 1 1 ( 1 3 o c tobre 1 8 0 2 ) . ( 1 ) Dépêche du capitaine-général Lacrosse au ministre, du 2 4 fructidor an 1 0 .

Moniteur

du 2 8 vendémiaire an

1 1 ( 2 0 octobre 1 8 0 3 ) . (2) Le général G o b e r t , devenu général de division, faisait partie du corps d'armée qui capitula à Baylen en


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