( 155 ) Guadeloupe qu'il avait appris à connaître et dont il regretta de ne pouvoir réparer les désastres. Les témoignages du deuil public , les larmes qui l'accompagnèrent au tombeau attestent c o m b i e n sa perte fut généralement sentie. La France partagea cette douleur; le gouvernement, interprète de son v œ u , voulut éterniser le souvenir des exploits du guerrier en décrétant, le 9 germinal an 11 (5o mars 1 8 0 3 ) , que le fort Saint-Charles, avaient
o ù ses restes
été
déposés, porterait le n o m de fort
Richepance,
à la place de celui qu'il tenait du ha-
sard ( 1 ) Par cette m o r t , le dépôt de l'autorité resta entre les mains du capitaine-général
L a c r o s s e , dont la
position se trouva infiniment plus délicate qu'elle ne l'était à son arrivée en 1 8 0 1 . T o u t commandait aux autorités de la colonie la conduite la plus m e surée pour ne pas compromettre le fruit des travaux du générai Richepance (2).
( 1 ) Ce décret, dispensateur d'une récompense nation a l e , n'a point été rapporté par le gouvernement du roi. Les autorités locales de la Guadeloupe doivent être d'autant plus jalouses de veiller à ce qu'il n'y soit pas d é r o g é , qu'une dos plus belles rues de la capitale de la F r a n c e , à la quelle un nouveau décret de janvier 1 8 0 8 , consacra le même n o m , s'appelle toujours la rue Richepance. (9.) Une lettre écrite par le préfet Lescallier , au ministre
Au
X
(l302)