Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome I

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( 407 ) 1814, des engagemens qui peuvent monter, au plus, à un million de francs (I). On n'évalue qu'à six ou sept millions ce qui est dû au commerce de la colonie, et à deux ou trois ce qui est dû au commerce français ; tout le restant de la dette est contracté entre parens. Les 5 o o sucreries que la colonie possède produisent, année commune, 250 à 55 milliers de sucre, qui, au prix courant de 80 à 90 fr. les 5o k i l . , peuvent monter, distraction faite des frais et des droits, à environ 2 4 millions. Les produits en café, coton et autres cultures, s'élèvent, au moindre t a u x , à plus de 2,000,000 (2). A i n s i , la colonie a un revenu de 26,000,000, pour subvenir à ses frais de culture, d'entretien et à l'acquittement de ses dettes. La valeur de ses établissemens, et des 88,000 nègres qui les font valoir, peut être portée au moins, à 250,000,000. Les biens de la Guadeloupe ne sont donc pas grevés, l'un en vers l'autre, du quart de leur valeur. Nous ne pouvons pas avoir sur la Martinique des

( I ) Cette dette envers les Anglais est dans le cours n a t u rel des choses; mais ce qui a lieu d'étonner, ce sont les pensions que le gouvernement britannique continue de payer à quelques-uns (2)

des privilégiés

de la colonie.

Voir le chapitre des cultures et le tableau n° 7, volume

second.


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