Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome I

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( 351 ) puté siégeait au bureau des députés du commerce de France ; ses appointemens étaient fixés à 14,000 1. tournois ; ceux du secrétaire de l'assemblée étaient de 4000 ; et ces sommes, ainsi que tous les autres frais y relatifs, étaient payés par la caisse des nègres justicies ( I ) . Cette ordonnance de Louis X V I eût été pour les colonies une vraie charte constitutionnelle, si l'oligarchie n'en eût pas corrompu le principe, en s'emparant de la majorité de ces chambres, où elle ne cessa pas d'avoir un ascendant funeste. Ne les vit-on pas, au moment de la révolution, exercer une i n fluence désastreuse à Saint-Domingue, à la Martinique et à la Guadeloupe ? Pendant la période de la révolution, des agens de la république remplacèrent les gouverneurs des colonies. Les détails de leur administration se trouveront rappelés dans la partie historique de cet ouvrage. Après le 1 8 b r u m a i r e , le gouvernement consul a i r e , dans son organisation des colonies, crut prévenir les anciennes dissensions des gouverneurs et des intendans, en balançant le pouvoir entre trois chefs au lieu de deux, Sous le consulat, un arrêté organique du 6 prairial an 1 0 ( 2 6 mai 1 8 0 2 ) répar-

(1) Code

de la Martinique,

tom. 4e pag. 33 à


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