Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome I

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(254) trer, parce que les rochers qui bordent la passe la rendent étroite et difficile (I). il serait urgent de faire relever les carcasses qui furent coulées,en 1 7 9 4 , dans la passe et dans l'intérieur du port. Ce travail nécessaire, et qu'on pourrait exécuter sans de grands frais, contribuerait puissamment à l'assainissement du port et de la v i l l e , si on le faisait marcher de front avec la construction arriérée des quais. Le projet de les construire sur toute l'étendue du port existe, il est v r a i , depuis qu'on a tracé celui de la ville ; mais les événemens, et surtout le manque d'argent, ont toujours servi de prétexte plausible pour ne pas l'exécuter. En 1 8 1 7 , le gouvernement colonial ordonna de s'en occuper ; il affecta même à leur construction des fonds à prélever, par droit additionnel, sur les loyers de maisons, les ventes publiques et le cabotage. Mais, par une fatalité ordinaire aux colonies, où il est bien rare de ne pas voir toute espèce d'énergie se paralyser, l'exécution de cette ordonnance fut suspendue, comme on ajourna indéfmiment la construction sanitaire d'un cours autour de la ville et sur la route des À b y m e s , qui devait être planté d'arbres, en forme de bou-

( 1 ) Le vaisseau rasé l ' H e r c u l e et des frégates de 1 8 , y sont cependant entrés à plusieurs reprises, de 1 7 9 4 à 1 7 9 6 ; mais un vaisseau court beaucoup de dangers à sa sortie, par les calmes, et par les courans qui portent constamment N.-O.

à l'O.,


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