Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome I

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(25o) la dépense que nécessitaient de nouveaux établisgemens, et la détresse de la colonie, à la suite d'orages fréquens, empêchèrent qu'on n'effectuât ce changement. Les avantages que les Anglais retirèrent, pendant leur occupation de 1 7 5 9 , de la baie du Petit-Culde-Sac, ouvrirent les yeux à la France, et, lors de la reprise de possession, à la paix de 1 7 6 3 , on commença à y bâtir une ville sur un plan qu'en fit tracer le gouvernement. On l'appella long-temps, en raison de saposition, la ville du Morne-Renfermé; en 1 7 7 2 on l'a nommait encore de ce nom ( 1 ) ; mais celui de Pointe-à-Pître, qu'on lui donnait déjà, du nom d'un pêcheur dont la cabane se trouvait sur la pointe où. les premières maisons furent construites, prévalut et c'est celui qu'elle a conservé. La Poinle-à-Pître est par les 1 6 ° 15' de latitude, et parles 63° 5o' de longitude O. de Paris, à douze lieues, dans le N.-E., de la ville de la Basse-Terre. Cette ville eut d'abord de faibles développemens; mais, en 1 7 6 9 , laGuadeloupe ayant été mise, une seconde fois, sous la dépendance de la Martinique, le gouverneur général d'Ennery, frappé des avantages que la situation de la Pointe-à-Pître offrait, employa, à son agrandissement, l'activité et lapersé-

(1) Code de la Martinique, années 1 7 7 0 ét 1 7 7 2 .


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