(231) de Scapamont, du Pérou, de Luker, de SaintMartin et du Carbet. Elles sont arrosées par d'excellentes eaux qui portent la fécondité et la richesse dans ces belles campagnes. On distingue celles de la Ravine, dite du Corps-de-Garde ; de la rivière de Caranguais, où affluent divers ruisseaux ; de la grande rivière de la Capesterre, où se jettent plusieurs autres rivières, entre autres celle dite du Pérou, et qui a environ trente toises de large à son embouchure ; celle de Luker, qui se réunit à la petite r i v i è r e , dite des Pères, parce que les dominicains y avaient autrefois un établissement qu'ils transportèrent ensuite au Baillif. Entre cette petite rivière des Pères et la montagne Saint-Martin, se trouve l'ancien marquisat de Brignon, qui passa d'abord dans la maison de Senneterre, et qui est aujourd'hui l'habitation Moyencourt-Petit-Mont. On traverse, après, la rivière du Grand-Carbet sur un pont construit en 1 7 8 8 ou 89 , pour la grande communication de l'île, ensuite celle de Saint-Sauveur. Toutes ces rivières tirent leurs sources du pied des hautes montagnes, coulent à l'est ou au sud-est, sont alimentées et grossies par une infinité de ruisseaux, et, après un cours rapide dont la longueur ne varie guère que d'une à deux l i e u e s , vont se perdre dans la mer. La rivière des Bananniers surgit au pied du morne Terre-Neuve, du côté de l'Orient, et, après un cours s i n u e u x , vient se perdre à la pointe qui