Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome I

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(91) où il va se reposer, et le Fétu ou paille-en-cu ; tous ces oiseaux du tropique, qui s'éloignent des terres autant que les frégates, sont palmipèdes, et se reposent sur l'eau, comme les canards ; ils v i vent de poissons, pondent, couvent, élèvent leurs petits dans des îlots déserts, et dorment sur l'eau, selon toute apparence. On voitaussi, dans tous les endroits marécageux, différentes espèces de canards, de cercelles (querquedulœ), de foulques, ou poules d'eau (fulicœ), de bécassines (gallinagœ), d'alouettes de mer, et une foule d'autres oiseaux de marais.

DES

REPTILES.

La couleuvre (coluber) est de trois espèces plus ou moins communes dans les Antilles. L'espèce grise est la plus petite et la plus générale ; elle n'a guère que 2 pieds de long et I pouce de grosseur. La seconde espèce est toute tachetée de noir et de j a u n e , et est plus grande que la première. Les couleuvres de la troisième espèce sont toutes noires, et ont j u s qu'à 5 et 6 pieds de long. Aucune de ces espèces n'est venimeuse; elles se nourrissent de lézards, d'oiseaux , de ravets ou de grenouilles. LE

SERPENT.

La Martinique et Sainte-Lucie, situées au centre


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