Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe. Tome I

Page 110

(86) La poule (gallina) et le coq (gallus)y sont, en grande p a r t i e , sans croupion : on attribue cette dégradation au climat. Le hocco ( c r a x ) , bel alectide indigène devient plus rare chaque jour, mais la poule d'Inde (méléagris), se multiplie considérablement. Celle d'Afrique, ou poule de Pharaon, la pintade (numida méléagris), se reproduit en abondance, et le jeune pintadon équivaut à notre faisan. Le pigeon ( c o l o m b a ) , est plus gros et plus gras aux Antilles qu'en Europe. OISEAUX DES CHAMPS.

On dit qu'il y a trois sortes de perdrix aux Antilles : des rousses, des noires et des grises ; mais à leur bec droit, à leur manière de se percher, et de nicher sur les arbres, et à leur chair longue, il est facile de reconnaître des tourterelles ( t u r t u r e s ) , dont les espèces sont très-variées. 11 y a aussi beaucoup d'ortolans ( c e n c h r a m i ) , qui visitent les îles dans le mois d'octobre, et qu'on suppose venir de la Caroline, quand le riz est dur (I). Dans la saison des pluies, on y trouve grand nombre de ramiers (palumbi) qui sont un peu plus gros que nos bizets, et des pluviers (pluviali) de toutes les espèces.

(1) Bryan E d w a r d s , traduction abrégée, p a g e 4 7 -


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.