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ABOLITION DE
L'ESCLAVAGE.
D . — Ainsi vous n e pouvez obtenir d'eux u n travail suivi? R. — N o n ; et le samedi ils ont l'habitude de quitter l'habitation où ils sont engagés, p o u r aller travailler sur u n e a u t r e à u n prix plus élevé. D . — C o m m e n t ceux qui ont cessé d e travailler s u b viennent-ils à leurs besoins? R. — Ils o n t des terrains où ils cultivent des r a c i n e s ; d e plus ils ont o n t conservé le privilége d'élever des* volailles et des bestiaux sur l'habitation de l e u r ancien m a î t r e , privilége q u i , à S a i n t - C h r i s t o p h e , n e l e u r a j a m a i s été sérieus e m e n t refusé? D. — Payent-ils u n loyer p o u r ces terrains depuis l'émancipation? R. — N o n , pas à Saint-Christophe.