Zone Campus 12 janvier 2009

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À ÉTUDIER L'ESPRIT TRANQUILLE AVEC NOS PROGRAMMES FINANCIERS ADAPTÉS À VOS ÉTUDES! www.bnc.ca

12 au 25 janvier 2009 | Vol. 4, No 9 | 20 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

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LES CHOIX CULTURELS DE L’ÉQUIPE PAGE 9

>SPORTS

NOUVEAU SITE D’ENTRAÎNEMENT POUR LES PATRIOTES GOLF PAGE 12

PROJETS D’AMÉNAGEMENT

PROCHAIN DOSSIER: LA VIE ÉTUDIANTE


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12 au 25 janvier 2009

ACTUALITÉS

Pavillon Pierre-Boucher 3351, boulevard des Forges, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7 Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414 Publicité: (819) 376-5011 poste 3411 Télécopieur: (819) 376-5239 Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe qui goûte bon! Marc Périard | Directeur général dgcfou@uqtr.ca Nadia Trépanier | Rédactrice en chef redaction@zonecampus.ca Maxime Lemieux-Laramée | Actualités actualites1@zonecampus.ca André Barrette | Actualités actualites2@zonecampus.ca Mohamed Jebri | Collaborateur mohamed.jebri@uqtr.ca Jean-François Veilleux | Chroniqueur jean-francois.veilleux@uqtr.ca Martin Bertrand | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca Daphnie Charest | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca André Martin | Sports sports1@zonecampus.ca Felipe Antaya | Sports sports2@zonecampus.ca Maxime Gélinas | Infographe infographe@zonecampus.ca Mathieu Plante | Infographe et webmestre webcfou@uqtr.ca François-Olivier Marchand Responsable de la publicité pub.zc@uqtr.ca Sébastien Dulude | Correcteur sebastiendulude@gmail.com Photo de la une | N. Trépanier

L’AGE récupère l’argent investi dans la rénovation du finger autre, elle aurait dû être entièrement refaite. «Quand on marchait dans le corridor, les lattes du plancher levaient», raconte Jonathan Fortier, en riant. Il a ensuite ajouté : «Tous ces chambardements coïncident avec le projet de la construction d’un pavillon de la vie étudiante, donc je suis satisfait de ce qui arrive.»

ANDRÉ BARRETTE

Journaliste | Actualités actualites2@zonecampus.ca

En été 2007, l’Université n’a eu d’autre choix que de détruire les deux ailes des associations étudiantes afin d’ériger le nouveau pavillon de la santé. Heureusement, après avoir dépensé près de 500 000$ en rénovation, l’AGE a réussi à les récupérer aux mains de l’Université. En plus de cet aspect financier, le président de l’association voit d’autres avantages à cette situation. Avant l’arrivée concrète du projet du pavillon de la santé, l’AGE avait investi tout près d’un demi-million de dollars dans la rénovation de l’autre aile des associations, communément appelée le finger. Comme il semble que le seul endroit stratégiquement envisageable aux yeux de l’Université pour bâtir le nouveau pavillon de la santé était où on le voit présentement, la destruction des ailes des assos s’avérait nécessaire. Pour les étudiants choqués de voir tout cet investissement anéanti après peu de temps, sachez ceci : l’Université a remboursé les dépenses de l’AGE jusqu’au dernier sou. Par contre, cet argent n’a

«Cela va nous aider grandement à payer notre part dans la construction du nouveau pavillon.» – Jonathan Fortier

Porte condamnée qui donnait sur l’aile préfabriquée des locaux d’associations étudiantes. Photo : A. Barrette pas été remis directement aux étudiants par le biais d’un chèque ou d’une baisse de cotisation à l’inscription. Ce montant frôlant les 500 000$ a été placé entièrement par l’AGE en vue de la construction d’un pavillon de la vie étudiante. Jonathan Fortier, le président de l’AGE, explique : «En étant placé, cet argent génère des intérêts. Ils ne sont pas énormes, mais c’est mieux que rien. Cela va nous aider grandement à payer notre part dans la construction du nouveau pavillon.» Aux yeux du président de l’AGE, il est

primordial que l’argent provenant des étudiants soit bien géré et qu’il revienne aux étudiants. Contrairement à ce que peuvent penser plusieurs étudiants, la destruction des ailes des associations n’a pas causé de gros maux de tête à l’AGE. Pour ceux qui ont connu les anciens locaux d’associations étudiantes, ils ont pu rapidement constater qu’ils étaient en piteux état. L’aile préfabriquée qui longeait la terrasse de la Chasse-Galerie tombait littéralement en ruine. D’une manière ou d’une

Somme toute, la destruction des deux ailes des associations n’a pas réellement généré d’incidences négatives. Il y avait une aile à recommencer, car les lieux tombaient en décrépitude et les étudiants ont retrouvé tout le montant investi par l’AGE dans la rénovation du finger. Le seul désagrément que ceux-ci ont subi a été le transfert des associations dans le sous-sol du pavillon PierreBoucher, un endroit peu invitant et moins accessible. Mais tenez-le pour dit, cette situation ne durera pas. La vie étudiante s’en trouvera même grandie.

Les textes publiés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire Actualités

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Projets pavillons

2-3

Rétrospective 2008

4

Système de sécurité

5

Éditorial

6

Petites mythologies

6

Entente de partenariat

6

Pavillon de la santé

7

Deviens ce que tu es!

7

Arts et spectacles

8-14

Le rêve du diable

8

Les choix culturels de l’équipe 9 Exposition Joanne Sleigher

10

Poésie kinesthésique

10

Littérature : Pickton Vale

12

Spectacle : Sleepwalkers

13

Film : Le Grand départ

14

Programmation de l’ONF

14

Sports

15-19

Soccer féminin

15

Tommy Lafontaine

16

Ligues intramuros

16

Marie-Ève Nault

17

Golf : nouveau site

18

Hockey : public ou privé?

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Le transfert des assos au sous-sol du Pierre-Boucher sème la grogne chez les étudiants Les étudiants actifs au sein de leur association étudiante sont fort mécontents de leur nouvel emplacement. Depuis que les locaux ont été transférés au sous-sol du pavillon Pierre-Boucher en juin 2007, la vie étudiante en a pris pour son rhume. Les étudiants savent très bien que cette situation est temporaire, mais ils commencent à se demander combien de temps encore cela va durer. Loin, moins accessible, peu connu, pratiquement pas visible, laid, voilà des termes que les étudiants exaspérés utilisent pour décrire le sous-sol du pavillon Pierre-Boucher. Manifestement, le mécontentement des responsables des associations étudiantes est palpable. Par contre, ils n’osent pas trop se plaindre, car ils savent que la situation est temporaire. Par ailleurs, les associations n’avaient eu qu’un choix limité : soit elles déménageaient au Pierre-Boucher, soit au pavillon Robert-Lionel-Séguin sur la rue des Forges, ou rien du tout! Le plus gros problème est celui

de l’accessibilité et la visibilité. Auparavant, beaucoup d’étudiants empruntaient l’aile préfabriquée des associations pour se rendre à leurs cours, donc il était très facile pour eux de s’y arrêter et de s’y informer sur ce qui se passait au sein de la vie étudiante. L’ambiance en ce lieu était très dynamique. Aujourd’hui, c’est tout le contraire qui se produit : «Il n’y a pas un chat qui veut venir ici, c’est trop loin. La place n’est pas très invitante. En plus, c’est le bordel, on n’a presque pas de place. Il y a même des assos qui doivent se partager le même local», relate Pierre Hamel, un étudiant assidu de son asso. «Je comprends très bien les étudiants d’être aussi mécontents et je suis certain qu’eux aussi comprennent la situation», affirme Jonathan Fortier, le président de l’Association générale des étudiants (AGE). C’est lui-même qui a trouvé ces locaux. Il a évidemment choisi les meilleurs locaux parmi ceux qui s’offraient à lui : Pierre-Boucher ou RobertLionel-Séguin sur des Forges. C’est également l’Université qui a pris en

charge le déménagement des assos : une opération qui a pris un peu moins de deux semaines. Les associations étudiantes devront rester où elles sont pour encore un an ou deux, selon des spéculations ou les espoirs de monsieur Fortier. Il espère que le nouveau pavillon de la vie étudiante sera achevé dans ces délais : «Le projet de ce pavillon a été retardé d’un an. Celui-ci devrait commencer à se bâtir à la fin de la construction du pavillon de la santé, construction qui a mal-

heureusement été retardée d’un an.» Pour améliorer la situation actuelle, si les étudiants veulent raviver l’atmosphère et stimuler la participation des autres étudiants au sein de leur association, ils ne doivent pas compter sur l’AGE. C’est à euxmêmes de faire la promotion et la publicité de leur local et des activités qu’ils organisent. Alors, au lieu de s’apitoyer sur leur sort, les étudiants doivent mettre en œuvre des démarches qui feront renaître la vie au sein de leur association. (A.B.)

Voici le chemin qu’il faut emprunter pour vous rendre à votre association étudiante. Photo : A. Barrette


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ACTUALITÉS

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changements à venir

L’UQTR aura un pavillon de la vie étudiante ! Cet hiver, Jonathan Fortier, le président de l’Association générale des étudiants (AGE), a l’intention de sceller le projet. Il a déjà une bonne idée du prix que l’AGE est prête à payer. Dessiner les plans, donc déterminer la grandeur, la superficie est la prochaine étape. Les sources de financement sont déjà trouvées.

ANDRÉ BARRETTE

Journaliste | Actualités actualites2@zonecampus.ca

Après avoir patienté quelques années dans de pitoyables conditions, les associations étudiantes devraient fort probablement avoir droit à tout un répit. Non loin de l’an 2010, les étudiants verront s’ériger un pavillon de la vie étudiante près du local 1012 Nérée-Beauchemin. Ce projet en voie de s’officialiser devrait être accompagné d’autres projets chéris par l’UQTR. Un bâtiment flambant neuf accueillera la vingtaine d’associations étudiantes présentes sur le campus. Ce projet a pour objectif premier, en plus d’offrir de beaux locaux aux associations, de créer un endroit propice à une vie étudiante active où sont possibles un maximum d’interactions entre étudiants. Le pavillon, dans la mesure où le projet s’officialisera, ne comportera pas de corridors. Il s’agira d’un bâtiment de forme carrée où les locaux d’associations étudiantes formeront le périmètre. Au centre, il y aura une agora avec possiblement des divans : un endroit convivial où il sera possible de relaxer, de converser. La moitié du pavillon sera consacrée aux étudiants. Dans l’autre moitié, il y aura possiblement la sécurité publique, le SAE (service aux étudiants), mais pas de salles

Un bâtiment flambant neuf accueillera la vingtaine d’associations étudiantes présentes sur le campus.

L’entrée donnant sur Gilles-Boulet ne sera dorénavant plus la porte d’entrée principale de l’UQTR. Photo : A. Barrette de classe. Au sous-sol, on pourrait trouver des salles d’examens, mais sans plus. Le projet du pavillon de la vie étudiante coïncide avec au moins deux autres projets de l’Université : le réaménagement de l’entrée

des Forges et le réaménagement du parc en face du 1012. L’entrée principale de l’université ne sera dorénavant plus celle donnant sur l’avenue Gilles-Boulet. En plus de rendre l’UQTR plus visible, la nouvelle porte d’entrée obligera toute

personne qui entrera à l’université à passer du côté du pavillon de la vie étudiante. Les pavillons où se déroulent les cours se retrouveront donc à «l’arrière» de l’université. Le cliché visuel de l’UQTR ne sera dorénavant plus les fameux cubes.

Monsieur Fortier explique : «Il s’agira de connaître le montant exact de notre part à payer dans la construction du pavillon. Depuis quelques années, on met de l’argent de côté qu’on additionnera au montant déjà placé provenant de la destruction du finger.» Pour ce qui est de la différence, le président de l’AGE songe à d’autres moyens de trouver de l’argent. Il n’exclut pas une légère augmentation de la cotisation étudiante à l’inscription : «Ce pavillon sera pour les étudiants, alors je ne me sens pas trop mal d’y aller dans ce sens, mais ce n’est pas dit que c’est le moyen de financement que nous utiliserons.» Le but ultime des membres de l’AGE est de commencer la construction de ce grand projet immédiatement après celle du pavillon de la santé.


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12 au 25 janvier 2009

ACTUALITÉS

Rétrospective automne 2008

La session post-grève MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Après une session d’hiver 2008 entachée par une interminable grève des professeurs, quelques événements marquants ont ébranlé la communauté universitaire de l’UQTR lors de la dernière session d’automne. Certains de ces événements passeront malheureusement sous silence lors de cette rétrospective, par exemple : la pénurie d’espaces de stationnement, la polémique autour du cours UQTR 101, la majoration des frais de scolarité des étudiants internationaux, la construction du pavillon

A PPEL

interdisciplinaire en santé et plusieurs autres. Toutefois, deux sujets ont particulièrement attiré l’attention sur le campus de l’UQTR. Session chargée pour l’AGEUQTR Le président et les membres de l’exécutif de l’Association générale des étudiants (AGEUQTR) ont eu une session automnale chargée. Tout d’abord, l’assemblée générale annuelle de l’AGEUQTR du 4 novembre a dû être levée, sans qu’aucune décision n’ait été prise, par manque de membres pour la constitution du quorum. La population étudiante de l’UQTR n’a pas semblé interpellée par l’ordre du jour de l’assemblée générale, même si le Conseil d’Administration recommandait l’augmentation de la

DE CANDIDATURES

DATE LIMITE DE DÉPÔT DES DOSSIERS : LE JEUDI 5 FÉVRIER 2009, 16 H

P RIX

UNIVERSITAIRE

M érite 2009

du

1er prix 2e prix 3e prix

7 500 $ 5 000 $ 3 000 $

Admissibilité • Être membre de la Section étudiante de l’Ordre des ingénieurs du Québec. • Être étudiant à plein temps dans un programme d’études de premier cycle en génie. • Cumuler 60 crédits ou plus. • Avoir une moyenne générale cumulative minimale de 3 sur une note maximale de 4 (ou l’équivalent). Renseignements et formulaires de candidature disponibles auprès de votre association étudiante et auprès du professeur représentant de l’Ordre de votre campus, ainsi que sur le site Internet de l’Ordre au www.oiq.qc.ca 514 845-6141 • 1 800 461-6141, poste 3123

cotisation étudiante à l’AGEUQTR à 15$ pour tous les membres. Reportée près d’un mois plus tard et munie d’un ordre du jour plus garni, l’assemblée générale avait décidément attiré plus d’étudiants que le 4 novembre précédent. Plusieurs étudiants internationaux s’étaient, cette fois, déplacés afin de solliciter l’appui des membres et officiers de l’AGEUQTR quant à l’augmentation de leurs frais de scolarité. En ce qui a trait aux cotisations étudiantes, elles demeureront à 13$, mais ce, pour tous les membres de l’Association y compris les étudiants à temps partiel, ce qui signifie une hausse de 6,50$ par session pour ceux-ci. La session mouvementée de UQAC 2009 l’AGEUQTR s’est soldée par une assemblée générale spéciale traitant la proposition de destitution de son président, Jonathan Fortier. Cette requête de destitution a été refusée par une quasi unanimité des étudiants regroupés pour l’occasion. Fortier reste donc le président de l’AGEUQTR et le représentant des étudiants de l’UQTR. Pluie d’élections Les électeurs québécois ont été appelés aux urnes à deux reprises en moins de deux mois, dont une première fois, le 14 octobre dernier, sur la scène fédérale. Afin d’éveiller la flamme politique des étudiants, l’AGEUQTR, CFOU 89,1 FM et le journal Zone Campus ont organisé en partenariat un débat électoral entre les candidats de la circonscription de Trois-Rivières. Seulement trois des cinq candidats de la circonscription se sont présentés au débat qui a eu lieu le 1er octobre dernier au café bistro La Chasse-Galerie et en simultané sur les ondes de CFOU 89,1 FM. La principale absence remarquée a été celle de Mme Claude Durand. Étrange décision de la candidate conservatrice qui devait offrir une chaude bataille à Mme Paule Brunelle, députée bloquiste. La deuxième absence, celle de Geneviève Boivin, candidate du NPD, était à prévoir. Celle-ci, enceinte depuis plusieurs mois, s’est absentée de tous les importants forums publics. La faible participation de la communauté universitaire doit être considérée comme une déception pour les organisateurs. Effectivement, seulement une cinquantaine d’étudiants s’étaient déplacés pour l’événement. Malgré tout, après le débat, les organisateurs prévoyaient répéter l’expérience lors de l’élection provinciale à venir. Chose promise, chose due. Les trois partenaires ont récidivé lors de la campagne électorale provinciale. Le concept est resté le même et cette fois tous les candidats de la circonscription ont été du débat. Cependant, encore une fois, le manque de participation de la population étudiante s’est avéré étonnant.


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ACTUALITÉS

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Sécurité sur le campus

Modernisation du système de sécurité

Les officiers de la sécurité publique de l’UQTR devront s’adapter au futur système de sécurité. Photo : M. Lemieux-Laramée endroits spécifiques devient désormais inévitable. Par contre, ces modifications prendront quelques temps avant d’être apportées. «L’étude maintenant finalisée, il reste à mettre en œuvre ces projets de modernisation. Avant de faire quelque travaux que ce soit, nous devons établir un plan stratégique pour la réalisation de cette mise à niveau», explique le directeur de la protection publique du campus de l’UQTR.

MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

En début d’année 2008, la direction de la protection publique de l’UQTR a demandé à la firme Exces d’étudier la situation actuelle quant à la sécurité sur le campus, dans le but de moderniser ses installations. Au mois de décembre 2008, M. Christian Montembeault, directeur de la protection publique du campus, a reçu un plan quinquennal émis par la firme Exces concernant la mise à niveau du système de sécurité de l’UQTR. La firme suggère un plan de modernisation, étalé sur cinq ans, ciblant principalement la télésurveillance sur le campus ainsi que le contrôle des accès, notamment dans certains pavillons, locaux et laboratoires de l’université. En outre, d’ici quelques années, tous les membres de la communauté universitaire devront utiliser une carte à puce pour se déplacer sur le campus de l’UQTR. Ce système à puce informatisée limitera l’accès à certains locaux, un peu comme le système déjà instauré au centre de l’activité physique et sportive (CAPS). De plus, l’ajout de caméras de surveillance à quelques

D’ici quelques années, tous les membres de la communauté universitaire devront utiliser une carte à puce pour se déplacer sur le campus de l’UQTR. Bien qu’il assure que ce ne soit pas la raison principale de cette mise à niveau ultérieure, M. Montembeault rappelle les vols largement médiatisés de l’an dernier, alors qu’un employé de la protection publique avait volé des ordinateurs portables appartenant à l’UQTR et à des étudiants. «Le système de télésurveillance désuet a, entre autres, permis quelques infractions sur le campus de l’UQTR. Toutefois les vols en question, commis l’an dernier, ne sont pas la raison unique de la mise à niveau du système de sécurité sur le campus de l’UQTR», précise-t-il. Instaurer un réseau d’avertisseurs d’incendie à la fine pointe fait également partie des projets de modernisation. «Certaines de ces mises à niveaux commenceront probablement à apparaître sur le campus d’ici la fin de la session d’hiver 2009», confie M. Montembeault.

santeetudiante.com mon plan d’avenir


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12 au 25 janvier 2009

ACTUALITÉS

Petites mythologies bimensuelles

ÉDITORIAL

Noël Utile ou futile?

Deux fois par mois, et sur le même mode que les Mythologies qu’avait faites Roland Barthes en 1957, seront présentées des capsules sur différents produits de la culture de masse qui opèrent comme symboles, voire icônes, de la société contemporaine.

NADIA TRÉPANIER

Rédactrice en chef redaction@zonecampus.ca

Plusieurs d’entre vous en sont probablement à cette étape de leur cheminement; pour d’autres, cela ne saurait tarder : le stage. Obligatoire dans certains programmes, facultatif dans d’autres, il n’en demeure pas moins que le stage comporte des avantages non-négligeables pour celui qui le réalise. Tout d’abord, l’expérience acquise lors d’un stage permet de pallier quelque peu le cercle vicieux auquel font souvent face les nouveaux diplômés : travail pour expérience, expérience pour travail. En effet, il arrive souvent que, seul, le diplôme ne soit pas suffisant lorsque vient le temps d’intégrer le marché du travail. Nombreux sont les postes qui demandent une expérience que les finissants n’ont malheureusement pas lorsqu’ils terminent leurs études. En permettant aux étudiants d’appliquer en milieu de travail les connaissances apprises lors de la formation dans un cadre supervisé, le stage constitue un premier pas vers l’emploi convoité. Il arrive même, dans certains cas, que l’entreprise qui accueille un stagiaire décide d’offrir un poste à cette personne lorsque les heures de stage sont complétées. Par ailleurs, cela peut être, pour le futur professionnel, une façon de valider son choix et de connaître ses préférences en matière de tâches et d’environnement de travail dans la mesure où il effectue plusieurs stages en différents endroits. Ce dernier a alors une idée plus précise de ce qu’il cherche et aura ainsi plus de chances de trouver un poste qui convient à ses attentes. De plus, cela permet de se faire connaître dans le milieu. Les réseaux de contacts peuvent devenir une aide très précieuse puisqu’une grande partie des postes vacants ne sont pas affichés. N’étant pas visibles, la seule façon de connaître l’existence de ces postes est d’en entendre parler. Qui plus est, le fait d’être référé à un

employeur par une personne travaillant déjà au sein de l’entreprise pèse considérablement dans la balance lorsque celui-ci doit choisir entre deux candidats ayant des compétences équivalentes. En ce sens, la récente réitération de l’entente entre l’UQTR, l’Association générale des étudiants et la Jeune Chambre de Commerce de la Mauricie devrait être bénéfique pour la communauté universitaire. En effet, il est dit que l’organisation entend travailler de pair avec l’université afin d’identifier les entreprises représentant des milieux de stages potentiels. Cette initiative ne pourra s’en doute qu’améliorer les perspectives de stages pour les étudiants. D’autre part, la Jeune Chambre organisera annuellement un déjeuner Lève-tôt Cogeco ainsi qu’une activité-rencontre qui se déroulera sur le campus. En faisant office d’activités de réseautage, ces événements permettront certainement à quelques-uns d’élargir leur cercle de connaissances.

L’expérience acquise lors d’un stage permet de pallier quelque peu le cercle vicieux auquel font souvent face les nouveaux diplômés : travail pour expérience, expérience pour travail. Certes, la réalisation d’un stage exige un investissement de temps, ressource qui fait souvent défaut aux étudiants. La majorité d’entre eux devant déjà concilier travail et études afin de subvenir à leurs besoins, les plages horaires disponibles pour intégrer un «emploi» supplémentaire sont très limitées. Celui-ci étant d’ailleurs non-rémunéré dans plusieurs domaines, cela pénalise certains étudiants qui ne peuvent se prévaloir d’une expérience qui enrichirait considérablement leur formation pour cause de soucis financiers. Bien que cela constitue un obstacle de taille, force est de constater que les avantages d’une telle démarche demeurent néanmoins beaucoup plus nombreux que les inconvénients. Certains sacrifices peuvent être à prévoir pour y arriver, mais cette situation ne saurait être que temporaire. À vous de voir si le jeu en vaut la chandelle.

MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

Pourquoi ne pas profiter du retour des Fêtes pour s’interroger sur la symbolique qui entoure la célébration de la nativité? Noël, en effet, s’avère sans doute la fête la plus importante de l’année, tellement que, souvent, les décorations d’Halloween sont à peine enlevées des magasins que celles des Fêtes y font leur apparition. Le mot Noël provient de la transformation du latin natalis (relatif à la naissance), ayant en premier lieu donné le mot nael, pour enfin prendre la prononciation qu’on connaît. On y célèbre évidemment la naissance du Christ, Dieu vivant du christianisme. La fixation de cette date remonte, dans l’Empire romain d’Occident, environ à la moitié du IVe siècle. Les autorités religieuses de l’époque, afin d’assurer une continuité avec les croyances ancestrales païennes, avaient aménagé le culte en le superposant avec les anciennes croyances afin d’assurer une transition et aussi de faire en sorte que le peuple s’y retrouve. Or, il faut savoir que le culte qui prenait de l’importance à Rome au moment de la montée du christianisme était celui du dieu Mithra, dont les célébrations de la renaissance annuelle donnaient le 25 décembre, période où les journées commencent à rallonger. On appelle alors cette fête le sol invictus (soleil in-

vaincu), qui marque la renaissance du soleil et, par la même occasion, des dieux solaires. Le Dieu chrétien étant le Christ, c’est la date qu’on a choisi pour fixer sa naissance, les évangiles s’étant tues sur ce détail précis. Noël au Québec Il est commun d’entendre parler des bons vieux Noëls d’antan et, pourtant, la fête telle que nous la connaissons est arrivée relativement tardivement dans l’histoire du Québec. La fête la plus importante de l’année était en fait, jusqu’au début du XXe siècle, le Jour de l’an. C’est davantage à cette occasion que les familles se réunissaient et festoyaient. S’il y avait bien une messe pour marquer Noël, elle n’était pas forcément suivie des réjouissances qu’on connaît aujourd’hui. D’ailleurs, vous remarquerez que c’est toujours au Jour de l’an qu’on ressort les chansons folkloriques qui sont propres aux Canadiens français. Vous remarquerez également que la plupart des chansons de Noël sont des reprises de chansons américaines ou anglaises. Cela s’explique sans doute par le fait que ce sont les commerçants américains et canadiens-anglais qui ont apporté cette tradition ici afin de mousser le commerce. La « tradition » est partie des villes de Montréal, puis de Québec, là où les grands magasins se trouvaient, pour se répandre dans les campagnes. Le clergé, y voyant une occasion de supplanter

l’importance du Jour de l’an chez les Canadiens français au profit d’une fête religieuse, a apporté son appui aux commerçants dans la popularisation de la célébration nouvelle. Les symboles Les symboles de la fête de Noël ont beaucoup gardé l’esprit de la fête païenne d’antan. En effet, les peuples païens avaient la foi en un temps cyclique où les célébrations dans l’année servaient à marquer le fil des saisons. Mircea Eliade, dans Le sacré et le profane, explique que ces rituels avaient pour but de re-créer les événements mythologiques sacrés et ainsi repartir la roue du temps, symboliquement. Or, la fête du 25 décembre correspondait au moment de l’année où les jours sont les plus courts. On allumait donc des feux pour appuyer les divinités solaires et, ainsi, les soutenir pour faire renaître la force du soleil. Aujourd’hui, on décore les maisons avec des guirlandes de lumière, ce qui renoue avec les traditions païennes. Ajoutons que le soleil étant le symbole de la vie et de la puissance de la nature, le 25 décembre correspondant à son déclin, mais aussi à sa renaissance, on a choisi comme symbole de Noël un signe de transition qui montre que rien ne meure vraiment : le sapin. Il s’agit en effet d’un arbre qui ne perd jamais son vert malgré l’hiver qui sévit, sorte de preuve de vigueur qui rassure face au renouveau de la vie.

L’AGEUQTR, la Jeune Chambre et l’UQTR réitèrent leur entente MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Liés depuis novembre 2006, l’UQTR, la Jeune Chambre de commerce de la Mauricie (JCCM) et l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGEUQTR) ont récemment renouvelé leur entente de partenariat pour une période de trois ans.

André Gabias, Karine Provencher, Jonathan Fortier et Ghislain Bourque lors de la signature du renouvellement de l’entente de partenariat. Photo : Flageol

Cette association tripartite permettra à la JCCM de promouvoir ses services, ses activités et les avantages offerts à ses membres auprès des étudiants et de la communauté de


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ACTUALITÉS

Pavillon interdisciplinaire en santé

Évolution du chantier

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DEVIENS CE QUE TU ES!

«On ne subit pas l’avenir, on le fait» – Georges Bernanos JEAN-FRANÇOIS VEILLEUX

Chroniqueur jean-francois.veilleux@uqtr.ca

Bonjour à tous mes chers nouveaux lecteurs, amateurs de littérature engagée et enragée. Présentement à ma première année en philosophie, voulant compléter un certificat en histoire, je suis votre nouveau chroniqueur qui étalera à nu devant vous ses états d’âmes et diverses opinions subversives sur la société qui nous entoure et ce, tout au long de cette nouvelle session.

La construction du pavillon interdisciplinaire en santé se déroule telle que prévue. Photo : Pierre Gosselin

MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

La construction du pavillon interdisciplinaire en santé qui a débuté en début de session d’automne 2008 suit l’échéancier établi par la direction du service de l’équipement de l’UQTR. Comme prévu, le nouveau pavillon, situé entre le Centre d’activité physique et sportive (CAPS) et le pavillon NéréeBeauchemin, sera fonctionnel dès la prochaine rentrée.

Les prédictions en ce qui a trait à la date d’ouverture du pavillon et le respect du budget établi seront respectées, assure Yves Gabias, directeur au service de l’équipement de l’UQTR. «Jusqu’à présent, on prévoit terminer les travaux pour le mois de juillet, pour que les départements puissent s’installer au mois d’août et être prêts pour la rentrée, en septembre prochain. Le budget de 14,5 millions$ alloué pour la construction du pavillon ne sera pas excédé», précise-t-il. Pierre Gosselin, chargé de projet pour la construction du pavillon interdisciplinaire en santé, explique que,

pour respecter les échéanciers, il doit effectuer un travail de coordination entre tous les intervenants. «Maintenir la communication entre les professionnels (architectes, ingénieurs), l’entrepreneur et l’UQTR est d’ordre capital afin de minimiser les délais», mentionne-t-il En pause pour la période des fêtes, les ouvriers ont repris le travail sur le chantier de construction le lundi 5 janvier dernier. Une phase de déglaçage était requise avant d’entamer la construction de la passerelle liant le pavillon de chiropratique et le futur pavillon interdisciplinaire en santé.

de commerce de la Mauricie de partenariat l’UQTR. La Jeune Chambre de commerce de la Mauricie, organisme sans but lucratif, regroupe près de 400 membres, professionnels et entrepreneurs de la région. Les principales missions de l’organisation sont de faire connaître les entreprises régionales, de favoriser le développement du jeune entrepreneur dans le milieu des affaires et de favoriser l’échange de biens et de services entre ses membres. Daniel Payette, chargé de gestion au Service du partenariat et du soutien au développement universitaire à l’UQTR, souligne que le renouvellement de l’entente entre les trois partenaires profitera primordialement aux étudiants : «Les membres de

la JCCM sont des entrepreneurs de différents milieux. Participer aux activités de la Jeune Chambre favorise le réseautage pour les étudiants se cherchant un stage ou les finissants entrant prochainement sur le marché du travail.» Il est déjà convenu que la JCCM affichera sous peu un hyperlien, détaillant ses activités, sur le portail des étudiants. De plus, l’AGEUQTR lui offrira des espaces promotionnels sur certains babillards et dans l’agenda des étudiants lui donnant ainsi une visibilité sur le campus universitaire. Pour sa part, le président de l’AGEUQTR, Jonathan Fortier, cherche à instaurer des avantages aux étudiants de l’université par la

distribution de cartes de membres ou une réduction du prix d’entrée aux différentes activités de la JCCM auxquelles on tente d’attirer les membres de l’AGEUQTR. «Le rôle de l’AGEUQTR dans l’entente de partenariat est d’augmenter la participation des étudiants aux activités de la Jeune Chambre. Pour sa part, la JCCM doivent nous donner le plus de visibilité possible en Mauricie», explique-t-il. La Jeune Chambre de commerce de la Mauricie affiche ses activités à venir sur son site : www.jccm.qc.ca

Beaucoup d’entre vous ne seront plus ici l’année prochaine, partis pour la plupart à la dérive sur le marché du travail, laissant leur place à d’autres générations toujours plus assoiffées – je l’espère – de savoir et de connaissances, à la recherche de la vérité. Laissez moi d’abord vous souhaiter à tous une excellente année remplie d’espoir, d’amour, de bonheur, de chance, de créativité artistique, de richesses et bien entendu, de ce qui est le plus important, la santé. Mais, entre nous, 2008 était une année maudite, quant à moi bon débarras! Avec la réélection des conservateurs – qui investissent massivement dans l’armée, crachent sur le protocole de Kyoto et vénèrent les Dieux Profit, Pétrole et Partisanerie – et le retour politiquement majoritaire de Jean Charest; oui, celui qui avait osé couper 103 millions dans le système étudiant des prêts et bourses et gaspillé 80 millions en pleine crise financière pour des élections que personne ne voulait! Crise du crédit, débâcle de la Bourse puis confirmation de l’absurdité du système de spéculation, constructeurs automobiles au bord de la faillite, baisse de la confiance des consommateurs dans ce système économique mondial désuet où l’esclavagisme salarial règne. Qui prétend encore que c’était une bonne année? On se rappellera aussi du fameux discours de Sarkozy. À part son désir – sincère? – de renouveler et d’humaniser le capitalisme, comment concevoir que la France, qui a déjà reconnu des dizaines d’indépendances, dont celles du Monténégro et du Kosovo, prenne parti contre celle du Québec ? Il ne faudrait pas non plus oublier les nombreux parents fâchés du nouveau cours d’Éthique et culture

religieuse qui osent recourir à la liberté de choix en éducation. À quand les exemptions des cours de sciences physiques, de géographie ou de statistiques ? Ouf! Je me demande vraiment ce que la prochaine année nous réservera. Je souhaite tout de même à chacun d’entre vous une année 2009 encore meilleure que la dernière, car celle qui s’en vient promet énormément. Aucune élection n’est prévue – du moins pas d’ici le 27 janvier prochain en espérant que la coalition, sensiblement de gauche, puisse faire disparaître Monsieur «Art-peur» – mais ce n’est pas une raison valable pour ne plus entendre parler de politique! N’oubliez pas que les syndicats sont très alertes car débuteront cette année les négociations pour les prochaines conventions collectives avec le redoutable et insolent premier ministre libéral. En cette nouvelle année – et parce que l’humain est responsable de ses actes et de son devenir – plusieurs activités et occasions sur le campus universitaire seront privilégiées pour entamer et assumer cette implication d’envergure de l’humanité pour la revalorisation d’une conscience collective, dirigée vers l’avenir. Après le très réussi 400e anniversaire de notre Capitale Nationale, Québec, espérons que le campus de notre Université saura aussi fêter en grand, mais à sa façon, et pas seulement le super Carnaval annuel de la fin janvier (dont ce sera ma première édition), la fête du 375e de la ville de Trois-Rivières. On assistera aussi à l’ouverture prochaine d’un nouveau pavillon – souhaitons en effet qu’on y assiste cette année – tout en étant témoin de l’avenir de l’implantation du cours UQTR 101 et finalement, de la valorisation possible d’une meilleure communication entre l’AGE, son président Jonathan Fortier (qui a remporté récemment un vote de confiance) et les étudiants de l’UQTR. D’ici là, je vous souhaite une excellente session. Profitez-en bien car selon moi, le destin n’est qu’un mélange de probabilités, de possibilités, de hasard, avec une touche de confiance, d’optimisme, de volonté et de foi dans la vie qui est, en réalité, un cadeau unique et très précieux.

La prochaine édition du journal Zone Campus sera en kiosque le lundi 26 janvier 2009.


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12 au 25 janvier 2009

ARTS ET SPECTACLES

Le Rêve du diable au Gambrinus

Et swing la bacaisse!

MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

Le 30 décembre, afin de se mettre dans l’ambiance du Jour de l’An, le quatuor de musique traditionnelle Le Rêve du diable a fait résonner le Gambrinus au rythme des reels, des rigodons, des chansons à boire et de chantier, occasion unique de renouer avec ce pan de la musique québécoise.

Le Gambrinus était rempli sur ses deux étages afin d’accueillir le groupe et des gens de tous les âges se trouvaient dans la foule (dans les limites de la majorité, il va sans dire, il y avait de la bière!). Les musiciens sont entrés en scène, en tapant du pied, en jouant du violon, de la flûte irlandaise et de la cuiller. Dans la salle, la foule accompagnait les musiciens et il semblait que tous connaissaient les paroles, incluant les plus jeunes, et les clients voyaient leurs verres bouger sur les tables tellement on tapait du pied et des mains. Les spectateurs présents auraient pu se croire à une veillée d’antan. Il faut dire que le Québec voit se hisser un engouement pour le folklore de la part de la génération montante, comme le prouvent les succès récents de groupes comme Mes aïeux autant que la popularité qui ne se dément pas de vieux routiers comme La Bottine souriante. Dans la même veine, Le Rêve du diable roule sa bosse depuis 1974

Le Rêve du diable en prestation au Gambrinus. avec quelques changements au sein du groupe qui, dans son ensemble, a gardé son noyau dur, Gervais Lessard, et la même tangente folklorique.

Information

Empruntez un ordinateur portable!

Photo : M. Bertrand

Résolument trad Contrairement à d’autres groupes qui ont adapté le « trad » à la sauce postmoderne (Swing, Mes aïeux…), Le Rêve du diable a su garder son orientation résolument folklorique en allant chercher dans le répertoire québécois les mélodies qui ont fait chanter nos grands-mères et « swinger » nos familles. Le nom lui-même du Rêve du diable a été emprunté à un conte qui disait que le diable, du fond de ses Enfers, n’avait qu’un seul et unique rêve : celui de jouer du violon aussi bien que les humains. Pour ceux qui ne connaîtraient pas

encore le groupe, il est possible de consulter leur site Web pour trouver les paroles de leurs chansons, dont plusieurs sont disponibles intégralement en format MP3. www.revedudiable.com

En janvier au Gambrinus Mardi 13 janvier: Jesse Matheson, folk acoustique Mardi 20 janvier: Jervais, pop rock acoustique Mardi 27 janvier: Around Joshua, indie rock

Sortie disque

La dernière cuvée Tagada Jones Vous êtes étudiant?

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Sixième album du groupe punkhardcore français Tagada Jones, Les compteurs à zéro convie à une incursion dans un univers musical combatif, tant dans le propos, que dans la musique, que dans la voix et que dans les paroles. En ce sens, les nostalgiques de Bérurier noir sauront y trouver un succédané sans compromis. Le thème principal de l’album s’avère sans doute, tout comme ce prédécesseur, la lutte contre l’oppression sociale, par exemple dans la chanson « Garde à vue » : Je n’ai rien à vous dire !!! Vous pouvez me cogner, me frapper, tant que vous voudrez Regardez-moi bien dans les yeux, jamais rien vous n’obtiendrez de moi Ça ne marchera pas, vous êtes le point faible de vos propres lois Il faut dire que les Français ont

une plus longue tradition de chanson engagée aux accents révolutionnaires que les Québécois. À noter que la voix de tête du chanteur, plutôt criarde, peut tomber sur les nerfs après une longue écoute. Par contre, le rock décapant de l’album saura satisfaire les inconditionnels du genre. (MB) www.tagadajones.com

Photo : M. Bertrand


zonecampus.ca

ARTS ET SPECTACLES

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Une équipe qui a du goût ! Préparation et photographie : D. Charest

Dany Janvier Album : L’album En chair et en jogging du groupe français Gil Jogginr, car c’est une musique festive et très sympathique qui allie la musique traditionnelle française (accordéonmusette) aux rythmes techno et dance. Événement/Film/Spectacle : J’ai vu le groupe Sphongle au Festival Éclipse à Ste-Thérèse de la Gatineau et je l’ai adoré à cause de la notoriété de la musique électronique, son intensité ainsi que de la prestation hallucinante des membres de la formation. Livre : Le Vide de Patrick Sénécal puisque c’est un roman déstabilisant et très divertissant qui fait réfléchir sur le vide de nos existences, l’insatisfaction constante. Citation : «Ce n’est pas la musique qui est électronique, mais les instruments» – Jean Michel Jarre

Martin Bertrand Album : L’album éponyme Cœur de pirate surtout pour la belle voix de la très jeune chanteuse. Elle a aussi de bons collaborateurs et une carrière qui promet. Événement/Film/Spectacle : Cindy Bédard à la Salle Louis-Philippe Poisson. Parce qu’elle a une très belle voix en plus d’être une artiste de la région et qu’elle donne une autre dimension au country, un genre que je n’aimais pas particulièrement. Aussi, j’ai beaucoup aimé le film Babine parce qu’avec le budget disponible, Luc Picard a réalisé des miracles et a bien reproduit l’univers fantastique de Fred Pellerin qui dépeint bien le peuple québécois. Livre : Le roman La maison d’oubli d’Élisabeth Vonarburg parce qu’il allie uchronie, chronique familiale et fantastique. Citation : «La culture, c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié» - Édouard Hérriot.

Daphnie Charest Album : C’est Oracular Spectacular de MGMT qui a le plus retenu mon attention cette année à cause de ses rythmes électro accrocheurs et de l’atmosphère unique de l’album. Événement/Film/Spectacle : J’ai adoré le film 99 Francs beaucoup à cause de l’acteur Jean Dujardin et de la morale assez frappante sur la société de consommation et surtout sur la publicité incessante. Livre : Mon coup de cœur a été Un petit pas pour l’homme de Stéphane Dompierre, publié en 2004. Bien que l’histoire reste assez banale, le style et surtout l’humour de l’auteur ont sus me charmer et me faire rire. Citation : «Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai» - Boris Vian

Alain Lefebvre Album : Selon moi, le meilleur album de l’année est Watershed de Opeth. Il représente tout à fait ce que le terme « progressif » signifie en 2008. Événement/Film/Spectacle : Pour les amateurs de métal, le plus beau moment de l’année 2008 est probablement lors du spectacle d’Iron Maiden au Festival Heavy MTL. Livre : Comme un goût d’aurore sur une idée fixe de Frédérick Durand.

Nadia Trépanier Album: J’ai découvert le groupe Alfa Rococo aux Francofolies l’été dernier et, du même coup, leur album Lever l’ancre que j’ai bien aimé. Événement/Film/Spectacle : Le spectacle Éclyps présenté l’été dernier sur une scène tournante à la Cité de l’Énergie. C’est un superbe spectacle combinant les jeux du théâtre avec les acrobaties saisissantes joué sur une belle trame sonore. Ça m’a beaucoup impressionnée. Livre : J’ai littéralement dévoré le premier tome de la série Filles de Lune de l’auteure Élisabeth Tremblay à cause de l’univers fantastique qui permet de nous évader dans la lecture.

Maxime Lemieux-Laramée Album : Ce qui m’a accroché cet année c’est l’album Nord de Dumas parce que c’est un nouveau côté plus expérimental et instrumental du chanteur. Événement/Film/Spectacle : J’ai vu Malajube aux Îles de la Madeleine et j’ai adoré. Pourquoi? Parce que c’est Malajube et que c’était aux Îles de la Madeleine. Livre : Le fait du prince d’Amélie Nothomb, car c’est un roman divertissant et que c’est une littérature rafraîchissante. Citation : «Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras pas.» - Plectrude de Mimosa.

Felipe Antaya Album : Iowa de Slipknot parce qu’on y retrouve beaucoup de distorsions. J’aime la voix grafignante du chanteur. Événement/Film/Spectacle : Le spectacle de The White Stripes au Centre Bell. Les deux musiciens à eux seuls ont réussi à mettre de l’ambiance dans la place visuellement et musicalement. Livre : Avard chronique de François Avard à cause de son humour cinglant. Citation : «Vas-y au feeling.»

François-Olivier Marchand Album : L’album LP3 de Ratatat. Pourquoi Ratatat? Simplement pour le nom. Événement/Film/Spectacle: Les shows de Ratatat, Creature et Hopeless Nation. Que des bons spectacles et ça va être encore plus fou en 2009! Citation : «Oublie pas, c’est plate oublier.»

Mathieu Plante Album : L’album homonyme de Flight of the Conchords, duo humoristique néo-zélandais. Il faut vraiment voir la série télé (sur DVD) apprécier! Événement/Film/Spectacle : Gatineau à l’Embuscade, Séba est fou. Livre : Je ne sais pas lire. Citation : «Je ne sais pas lire» – Mathieu Plante

e v n a i ’ r d t n e m e c Un pla

Journée Carrière 2009 UQTR et Cégep de Trois-Rivières

Le mercredi 28 janvier 2009 de 10h à 16h

au Centre de l’activité physique et sportive de l’UQTR (CAPS)

❱ Plusieurs entreprises sur place ❱ Informations sur les possibilités d’emplois permanents, d’emplois d’été ou de stages ❱ De nombreux domaines d’études visés

En savoir plus? Service de placement du Cégep de Trois-Rivières 819 376-1721 poste 2301 placement@cegeptr.qc.ca

Service d’aide à l’emploi de l’UQTR 819 376-5018 emploi@uqtr.ca


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12 au 25 janvier 2009

ARTS ET SPECTACLES

Peinture

Une tempête de saveurs

Trois oeuvres de l’artiste-peintre Joanne Sleigher.

Photo : D. Charest

Les toiles actuellement exposées sur les deux étages du Gambrinus sont celles de Joanne Sleigher, artiste de Trois-Rivières. S’y retrouvent une quinzaine d’œuvres abstraites, chacune teintée d’une couleur particulière et portant un nom faisant référence aux aliments. Il est donc possible d’observer une «Crème de menthe» composée de plusieurs tons de vert, et une «Charlotte aux framboises» peinte de différents rouges.

L’œuvre dans son ensemble donne une impression de forte tempête en mer, ou d’une puissante bourrasque de vent dans un feuillage alors que certains traits rappellent plutôt des éléments organiques. Soutenant une bonne cause, l’artiste verse directement la moitié des fonds recueillis par la vente de ses toiles à la Fondation des maladies du cœur. L’exposition est présentée jusqu’au 3 février. (D.C.)

Exposition à la galerie r3

Poésie kinesthésique

Image : CEDAS

Le CEDAS (Centre d’expérimentation et de diffusion des arts et des sciences) de l’UQTR, qui s’occupe de la galerie r3, se voue à la diffusion de projets qui mettent en parallèle les arts et les sciences. Pour la rentrée, le Centre présente l’exposition Poésie kinesthésique d’Isabelle Clermont. Celle-ci a fait son baccalauréat en arts plastiques à l’UQTR et complète présentement une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval. Elle est également membre actif de l’atelier d’estampe Presse Papier de TroisRivières. Incidemment, il s’agit aussi

d’une athlète, puisqu’elle pratique intensivement la marche olympique. C’est ce dernier aspect qu’elle présente dans son exposition où elle hybride son sport avec la gravure, le dessin, la photographie et la performance. Le CEDAS convie la population universitaire à son vernissage le jeudi 15 janvier à compter de 16h00 à la galerie, située au 1030 NéréeBeauchemin. (MB)

Site Internet de l’artiste : www.isabelleclermont.com


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ARTS ET SPECTACLES

Littérature

Les couleurs de Pickton Vale DAPHNIE CHAREST

Journaliste | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca

Le publicitaire québécois Benoit Trottier n’y est pas allé de main morte pour l’écriture de son tout premier ouvrage : Des nouvelles de Pickton Vale. Sept nouvelles, sept couleurs, sept personnages frileux en recherche de la perfection et un rythme essoufflant pour le lecteur. Dans le recueil, on retrouve sept courtes nouvelles d’une vingtaine de pages dont chacune porte le nom d’une couleur : Vert, Rose, Noir, Rouge, Jaune, Blanc, Bleu. Le Vert est celle choisie par Agathe Alary qui en couvre complètement les murs et l’atmosphère de sa future auberge. Son Bed and Breakfast, qu’elle décore et nettoie avec orgueil, est l’objet de toutes ses appréhensions mais aussi celui qui scellera son destin à jamais. Son mari, acteur de la nouvelle Rose, trouvera, lors d’un voyage d’affaires aux tournures douteuses, un nouveau sens à sa

vie dans la langue d’un chauffeur de taxi noir. Le Bleu représente la complète inspiration d’un réalisateur qui convient de réaliser un scénario à sa façon et aux dépends de tous ceux qui l’entourent.

Bien que chaque histoire soit décrite indépendamment l’une de l’autre, le recueil forme une unité parfaite, enneigée et frisquette à l’intérieur de laquelle les personnages instables évoluent, inconsciemment liés, dans leur univers imparfait. Le petit village de Pickton Vale est le témoin de toutes ces existences fragiles qui effectuent un virage significatif, profitable ou non.

Bien que chaque histoire soit décrite indépendamment l’une de l’autre, le recueil forme une unité parfaite, enneigée et frisquette à l’intérieur de laquelle les personnages instables évoluent, inconsciemment liés, dans leur univers imparfait. Le caractère toujours chancelant des acteurs donnent un effet de suspense permanent puisque tout revirement est possible. Tous à la recherche de la perfection à leur manière, la quête sera pour chacun teintée d’incertitude et de malaise. Publicitaire de profession, l’auteur mise particulièrement sur le rythme très rapide et semble coincer ses personnages par le temps qui file trop vite. Cet effet d’urgence amplifie le choc final de la nouvelle, comme si le lecteur y était propulsé à toute vitesse. S’intéressant aussi à la psychanalyse, l’écrivain joue beaucoup avec la psychologie de ses personnages, lesquels il décrit avec précision. Déjà pour son premier livre, Trottier avoue fièrement avoir trouvé un style et un rythme bien à lui, qui promettent pour ses prochaines publications.

Le premier livre de Benoit Trottier, aux éditions Québec Amérique. Photo : D. Charest

Livre : CONstructions méconnues du français

Ouvrir la grammaire MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

Christine Tellier et Daniel Valois, professeurs au Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal, ont tenté, avec leur dernier-né Constructions méconnues du français, de sortir du langage de spécialiste des grammairiens pour présenter au public un ouvrage remettant en question la grammaire traditionnelle.

Photo : M. Bertrand

Il est peu de langues comme le français où ceux qui la parlent, même francophones, éprouvent autant de difficulté à se retrouver. Sans doute est-ce dû en partie à la si grande séparation entre la norme écrite et la norme orale. Aussi, sur cette langue pèse une lourde tradition littéraire qu’énormément de grammairiens orthodoxes défendent becs et ongles. Il n’est qu’à revisiter le bon vieux Bon usage de Grévisse pour s’en convaincre! C’est un peu le constat que les linguistes Christine Tellier et Daniel Valois font au départ de leur ouvrage, quand ils énoncent : « Quel franco-

phone n’éprouve pas régulièrement le besoin de consulter une grammaire? Et pour cause : la langue française recèle de nombreuses difficultés et elle comporte des constructions dont la complexité nécessite des descriptions aussi minutieuses que détaillées ». Sortir des sentiers battus de la grammaire Or, depuis la fin des années 50, autour de Noam Chomsky, s’est développée une nouvelle vision de la grammaire qui peine à se faire entendre, encore aujourd’hui, et qui fut nommée grammaire générative. Comme son nom l’indique, cette théorie se base sur le postulat que la faculté de langage est naturelle chez l’humain – innée – et que le locuteur natif (celui dont la langue est maternelle) acquiert une sorte de grammaire interne où il se compose une série de règles implicites par rapport à sa langue. Les auteurs du présent ouvrage se sont inspirés de ces nouveaux développements de la grammaire afin de s’approprier certains faits de langage qui avaient jusqu’alors échappés aux grammairiens traditionnels, tentative louable s’il en est.

Leur livre nous présente donc dix constructions du français qui avaient jusqu’alors échappé aux tentatives d’explication des grammairiens traditionnels en employant la méthode des générativistes. Ils ont tenté, autant que faire se peut, de rendre le tout accessible aux non-initiés en faisant fi du langage de spécialiste qui pullule dans tant d’autres grammaires.

«Quel francophone n’éprouve pas régulièrement le besoin de consulter une grammaire? Et pour cause : la langue française recèle de nombreuses difficultés.» – Christine Tellier et Daniel Valois Ce livre saura sans aucun doute intéresser tous ceux dont le domaine de spécialisation recoupe, en tout ou en partie, la langue française, mais aussi le scripteur désireux de bien comprendre sa langue.


zonecampus.ca

ARTS ET SPECTACLES

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Musique

Les Sleepwalkers et leur blues énergisant album, It’s Worth It, qui a vu le jour en décembre 2006. Transportés dans une atmosphère typiquement ‘50s, les amateurs de swing et de blues à la Colin

DAPHNIE CHAREST

Journaliste | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca

Le 6 janvier dernier, le groupe The Sleepwalkers a offert au public du Gambrinus une performance à la hauteur de ses cinq musiciens. Bien remplie, la micro-brasserie s’est déhanchée pendant trois bonnes heures aux rythmes rebondissant des saxophones. Les Sleepwalkers entourés du public de la micro-brasserie. Photo : D. Charest

La formation, vivante depuis sept ans déjà, a uni ses membres à TroisRivières. Francis Périgny à la voix et guitare, Dorina Girard et Marc Gélinas aux saxophones, Michel Blais à la batterie ainsi que Donald Dufresne à la basse et contrebasse font bouger les Québécois aux quatre coins de la province sur les mélodies de leur unique

Transportés dans une atmosphère typiquement ‘50s, les amateurs de swing et de blues à la Colin James sont bien servis musicalement et peuvent se laisser agréablement entraîner par la voix malléable du chanteur. James sont bien servis musicalement et peuvent se laisser agréablement entraîner par la voix malléable du chan-

S I A B A R S E L

teur, auteur-compositeur du groupe. En plus d’interpréter ses brillantes compositions, la formation reprend quelques célèbres chansons de son principal inspirateur, Ray Charles, de l’illustre Elvis ou de Johnny Cash en leur donnant une dose d’énergie propre à sa complicité musicale. Les musiciens maintenant la cadence festive toute la soirée durant, Périgny a tout de même donné quelques moments de répit à ses saxophonistes en offrant aux spectateurs une performance de ses fameux solos électrisants. L’ambiance créée par les Sleepwalkers rappelle celle d’un souper romantique dans un restaurant chic, agrémenté d’un air de blues qui donne une touche d’énergie à la soirée. L’enregistrement de leur prochain album est prévu pour l’été 2009. Cette fois, le groupe misera sur un son plus rock-funky.

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12 au 25 janvier 2009

ARTS ET SPECTACLES

Sortie du film le grand départ, de Claude Meunier

La vie tragi-comique MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

Avec Le grand départ, Claude Meunier réexplore le monde de la classe moyenne banlieusarde, cette fois-ci par le détour d’un quinquagénaire en mal d’émotions fortes, schéma typique d’un couple usé par le démon du midi. Claude Meunier n’a pas réinventé la roue avec son nouveau film, puisqu’il y présente sensiblement le même univers que dans Les Voisins : des couples de banlieusards qui se perdent dans le bavardage plutôt que de vraiment communiquer. Il faut dire que l’absurdité du langage s’avère un thème cher à l’auteur qui l’avait déjà déployé tout son saoul dans son succès, La petite vie. C’est par ce détour qu’il révèle le couple de protagonistes du film, dont les 25 ans de mariage passés ont eu raison de la passion des débuts.

Synopsis Le grand départ passe par le personnage de Jean-Paul, somme toute assez bien interprété par Marc Messier, qui y joue un médecin sans envergure tentant de trouver un sursis à sa vie monotone avec sa maîtresse Nathalie (Hélène Bourgeoys-Leclerc), de 28 ans, artiste-peintre de son état. Celui-ci créera toute une commotion quand il laissera sa femme Céline (Guylaine Tremblay), son fils et sa fille à leur maison de banlieue – qui fait penser à un catalogue Ikea – pour aller s’installer avec sa maîtresse dans un condo en ville. S’ensuivra une série de quiproquos, dont Meunier est si friand, qui viendront tester la solidité du nouveau couple et démontrer que refaire sa vie ne se fait pas sans heurts quand on traîne derrière soi un lourd passé familial. De ce point de vue, justement, les enfants du couple, qui ne sont plus si jeunes, vivent tous deux mal leur marginalité, ce qui vient ajouter aux problèmes de Jean-Paul, excédé par

les événements, et brouiller la si belle relation qu’il avait avec sa jeune maîtresse. Des pours et des contres Du côté des procédé cinématographiques intéressants, on retrouve tout au long du film, en aparté, un professeur d’université qui présente ses observations sur l’éclatement du couple postmoderne et la nouvelle relation à la famille. Il s’agit d’une manière détournée de commenter les péripéties, tout en gardant une certaine distance critique. Par contre, les personnages sont tirés à gros traits et se révèlent caricaturaux, comme cette voisine interprétée par Diane Lavallée dont la seule volonté semble de ressembler à Nana Mouskouri en s’empiffrant d’antidépresseurs. Il appert que la volonté de Meunier a été de tirer à bout portant sur la vie de banlieue de la classe moyenne, mais la subtilité y fait cruellement défaut.

Documentaires et courts métrages

Des images saisissantes au programme de l’ONF DAPHNIE CHAREST

Journaliste | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca

L’Office National du Film du Canada en partenariat avec la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières a dévoilé sa programmation 2009 qui offrira gratuitement la projection d’une série de cinq documentaires traitant des sujets chocs et, pour la plupart, méconnus de la population. Pour la 12e année à Trois-Rivières, l’ONF propose à tous de visualiser, du 15 au 29 janvier, une sélection de documentaires, chacun précédé d’un court métrage d’animation. Les documentaires «montrent l’humain à travers ses combats, ses espoirs et son urgence de vivre, abordant des thèmes pertinents et actuels», explique Diane Hétu, agente au développement des réseaux de l’ONF. Lors de certains visionnements, les intéressés auront la chance de discuter avec un invité spécial, réalisateur ou collaborateur. Des sujets chocs Le premier film présenté est celui des deux amis cinéastes Richard Desjardins et Robert Monderie, Le peuple invisible. Les documentaristes ayant plus tôt bouleversé l’industrie

forestière avec l’Erreur boréale se tournent maintenant vers les Algonquins, un peuple mis à l’écart et politiquement anéanti qui tente de survivre à de nombreuses difficultés sociales et économiques. Puis, à travers Sur le Yangzi, on découvre l’envers de la médaille de la construction du plus gros barrage au monde, en Chine, en faveur de l’entreprise touristique, mais qui a aussi privé 2 millions de Chinois de leur gagne-pain. Ces voix oubliées, réalisé par Blaise Barrette, présente l’expérience exceptionnelle de quinze personnes atteintes d’une maladie mentale qui trouvent la force de s’exprimer à travers le chant. En réaction à l’événement d’Août 1999, à Bruxelles, où deux adolescents guinéens, immigrants illégaux, ont été retrouvés morts dans le train d’atterrissage d’un avion, Musa Dieng Kala réalise le film Dieu a-t-il quitté l’Afrique? Il sera présent lors de la présentation, le 27 janvier, pour parler de ces jeunes Africains qui tentent désespérément de quitter leur vie de misère pour trouver du travail en Europe et dont un grand nombre meurent de faim, de froid, de fatigue ou se noient avant d’y arriver. Finalement, dans Au pays des colons, Denys Desjardins traite d’une réalité québécoise et soulève les questions fondamentales sur

l’occupation du territoire et les communautés agricoles en Abitibi depuis la crise économique de 1930. Abordés d’un point de vue authentiquement québécois, les films

présentés à la Salle Anaïs-Allard Rousseau, chargés de prises de vues étonnantes, ont été sélectionnés par Diane Hétu et Cindy Rousseau, animatrice culturelle de la Corporation

de développement culturel de TroisRivières, pour toucher précisément la population trifluvienne. Consultez la programmation complète au www.onf.ca.

De gauche à droite : Stella Montreuil, Diane Hétu et Cindy Rousseau qui ont animé le dévoilement de la programmation 2009. Photo : D. Charest


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SPORTS

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Peu de changements pour les Patriotes soccer féminin Les entraîneuses envisagent la saison hivernale avec optimisme ANDRÉ MARTIN

Journaliste | Sports sports1@zonecampus.ca

Une seule joueuse ne sera pas de retour avec les Patriotes cet hiver, ce qui laisse croire que les Patriotes pourront poursuivre leur quête des plus hauts sommets, amorcée il y a deux ans. Contrairement à ce qui se passe avec l’équipe masculine (joueurs qui quittent l’équipe, mécontentement et frustration envers les décisions de l’entraîneur), l’ambiance est excellente dans l’équipe féminine. L’arrivée de l’attaquante MarieMichelle Lapointe (cinquième meilleure buteuse du circuit universitaire avec six réussites) et de quelques recrues prometteuses comme Audrey-Ann Garceau, Karine Lacasse, Mélanie Soulard, Claudie Ratté-Fortin et Jade Ritcher, a apporté un vent de fraîcheur à une équipe déjà rayonnante. Les filles ont prouvé depuis deux

ans qu’elles étaient en mesure de gagner des matchs et même de tenir tête aux meilleures formations du circuit. «En fait, nous ne perdons qu’une seule fille pour cet hiver, soit Maryse Drouin, qui a terminé ses études, explique l’entraîneuse-chef Marie-Ève Nault. Notre demie, Rosalie Cadieux, sera de retour et en plus, nous avons le droit d’utiliser la gardienne Stéphanie Rousseau dans deux rencontres sans qu’elle perde une année d’éligibilité.» L’hiver dernier, les Patriotes avaient réussi à se qualifier pour les éliminatoires grâce à un dossier de trois gains, trois revers et un match nul. Elles avaient de plus battu l’UQAM 2 à 1 en quart de finale avant de s’incliner 6 à 1 en demi-finale contre le Rouge et Or de l’Université Laval. «Les filles démontrent beaucoup de motivation depuis que mon prédécesseur Yann Calmets a pris l’équipe il y a deux ans, explique Marie-Ève Nault. Comme nous n’avons pas de nouvelles joueuses,

nous aurons la chance de compter sur un 11 partant plus solide et plus expérimenté cet hiver.» Les 10 et 11 janvier prochains aura lieu le tournoi Invitation des Patriotes pour les formations collégiales de la province. L’heure sera donc au recrutement pour les deux formations de soccer de l’UQTR. «Comme pratiquement toutes nos filles seront de retour l’an prochain, je ne vais pas inviter n’importe quelle joueuse, souligne Nault. Les futures membres des Patriotes devront avoir assez de potentiel pour mériter un poste et avoir un impact sur notre équipe. J’ai déjà des joueuses dans l’oeil, mais ça va se confirmer lors du tournoi.» La troupe de Marie-Ève Nault amorcera sa saison intérieure de soccer à 11 le 18 janvier prochain, à 14 h, au Centre Alphonse-Desjardins, alors que les Citadins de l’UQAM seront les visiteurs. Du côté de la formation masculine dirigée par Pierre Clermont, les gars entameront leur calendrier hivernal le 18 janvier, à 16 h, contre l’UQAM.

Les Patriotes affronteront leurs cousines françaises...

Le noyau offensif des Patriotes soccer féminin, composé de Jessica Lavallée, Maude Bellerive et Marie-Michèle Lapointe (notre photo), demeurera intact pour la saison hivernale. Photo : A. Martin

Un premier voyage en France pour les filles ANDRÉ MARTIN

Journaliste | Sports sports1@zonecampus.ca

Les joueuses des Patriotes soccer ont bien travaillé depuis deux ans et elles seront récompensées en août prochain, alors qu’elles auront la chance de vivre un camp d’entraînement en France, au même titre que leurs homologues masculins.

Depuis 1997, les gars des Patriotes soccer ont la chance d’aller s’entraîner en France pour leur camp d’entraînement de début de saison. Tous les deux ans, le même voyage était répété. En 2007, certaines joueuses des Patriotes avaient manifesté, avec raison, leur mécontentement face à cette situation, puisque pendant que les gars visitaient Paris, elles devaient s’entraîner dans un champ de vaches à Pointe-du-Lac...

L’entraîneuse-chef des Patriotes, Marie-Ève Nault, a noté le travail et la détermination de ses joueuses depuis deux ans et elle a fait son possible pour organiser ce voyage avec son équipe. En août prochain, les filles iront donc terminer leur camp d’entraînement en France, tout en participant à trois rencontres contre leurs cousines françaises. «Nous allons affronter une équipe de première division et deux autres de troisième division, explique Marie-Ève Nault. Je pense que le calibre va être très fort. Ce sera une belle expérience pour les filles et ce sera l’occasion pour nous de terminer nos sélections.» Les joueuses des Patriotes auront l’occasion de visiter un peu quelques villes comme Lyon et St-Étienne. Elles habiteront dans un petit village non loin de cette dernière ville et elles auront leur propre terrain d’entraînement. Nault aimerait également que ses joueuses puissent avoir la chance d’aller voir un match professionnel.

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La troupe de Marie-Ève Nault tiendra son camp dans un petit village retranché non loin de la ville de St-Étienne. Photo : A. Martin Zone Campus : 4,55 x 7 pouces


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12 au 25 janvier 2009

SPORTS

Histoire de patriotes

Tommy Lafontaine, une pièce importante du puzzle FELIPE ANTAYA

Journaliste | Sports sports2@zonecampus.ca

Vétéran de quatre saisons avec les Pats, le défenseur natif de la région des Bois-Francs n’est pas le plus flamboyant, mais ô combien efficace. Celui qui complète présentement la dernière année d’un baccalauréat en enseignement de l’éducation physique a un impact sur ses coéquipiers autant sur la glace qu’à l’extérieur de la patinoire. Avec l’expérience qu’il possède, le numéro 28 est un leader au sein de la formation. «Je transmets mon expérience de Patriote, mais aussi celle du parcours nécessaire pour se rendre au championnat canadien parce que j’y suis déjà allé», dit-il. Sur la surface de jeu, il assume également ses responsabilités et possède une éthique de travail irréprochable. «À chaque fois, je travaille fort et j’essaie d’être le plus constant possible. Sans être flamboyant, je veux faire toutes les petites choses comme il faut», renchérit-il.

C’est notamment pour ces raisons que son entraîneur l’emploie dans toutes les situations de jeu. D’ailleurs, il se retrouve au deuxième rang des pointeurs chez les défenseurs de l’équipe, avec une récolte de deux buts et sept passes, tout comme il affiche un différentiel de +2. Pourquoi l’UQTR ? À la suite de son stage junior, Lafontaine savait qu’il n’atteindrait pas la Ligue nationale, même s’il a travaillé fort pour l’atteindre. Le choix de s’amener avec les Patriotes s’est alors dessiné. «Le hockey universitaire n’est pas celui dont on entend généralement parler, mais on entend parler des Patriotes à cause de leur excellent programme de hockey, soutient l’arrière de 24 ans. Je savais que je voulais me rendre à l’université, alors l’UQTR était la meilleure option puisqu’elle permettait un bon jumelage des études et du hockey.» Avant de se joindre aux Pats, Lafontaine a joué au niveau Midget AAA avec les Cantonniers de Magog à l’âge de 15 et 16 ans. Par la suite, de 17 à 19 ans, il a évolué avec les Tigres

de Victoriaville avant de terminer son stage junior-majeur avec le Titan d’Acadie-Bathurst où il a joué durant une demi-saison.

«À chaque fois, je travaille fort et j’essaie d’être le plus constant possible. Sans être flamboyant, je veux faire toutes les petites choses comme il faut.» – Tommy Lafontaine

L’après-Patriotes À sa dernière année avec l’équipe, le marché du travail attend bientôt le défenseur. Dès l’an prochain, il tentera de se dénicher du boulot en enseignement, probablement par chez lui, près de Victoriaville. Malgré tout, le hockey occupera toujours une place de choix pour lui. Le senior représente une option, et il ne ferme aucune porte de ce côté. D’ailleurs, il avait tenté l’expérience en début de saison, pour finalement

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Le numéro 28, Tommy Lafontaine, a suffisamment d’expérience pour guider ses coéquipiers dans le bon chemin. Photo : Zone Campus revenir avec les Patriotes puisque le hockey universitaire est plus rigoureux. De plus, il voulait vivre pour une dernière fois l’expérience d’un championnat canadien. «Chaque année, les Patriotes réussissent à mettre

une équipe compétitive sur la glace et l’objectif est toujours d’atteindre ce championnat. Si nous continuons de jouer de la même façon et avec la même constance, tout en demeurant concentrés, nous pouvons y arriver», affirme-t-il.

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Photo : Zone Campus

Le CAPS est à la recherche de responsables-étudiants de même que d’arbitres pour les ligues de basket-ball et de hockey intramuros. Les personnes intéressées devront être disponibles certains soirs de la semaine entre 19h et 23h. Elles doivent également posséder une bonne connaissance des

règlements du sport supervisé, avoir de la facilité dans les relations humaines ainsi qu’un bon sens de l’organisation. Les personnes intéressées peuvent contacter Pierre Clermont, responsable du sport interuniversitaire : Pierre.Clermont@uqtr.ca ou au 376 5254 poste 4410. (F.A.)


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SPORTS

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Marie-Ève Nault étudie ses options

L’entraîneuse des Patriotes soccer féminin envisage notamment de jouer à Québec

ANDRÉ MARTIN

Journaliste | Sports sports1@zonecampus.ca

C’est cette semaine, soit le 16 janvier, que l’on saura si la Trifluvienne Marie-Ève Nault fera le saut dans la nouvelle ligue de soccer professionnelle, la Women’s Pro Soccer (WPS).

L’athlète qui fêtera son 27e anniversaire de naissance en février conserve espoir de faire partie de ce nouveau circuit, mais elle ne se fait pas d’illusions en raison du règlement concernant les joueuses internationales. «Chacune des huit équipes de la WPS n’aura le droit d’aligner que cinq joueuses internationales sur le terrain lors d’un match, explique Nault. Je pense que les formations vont engager au maximum six joueuses internationales, ce qui ne laisse pas beaucoup de place. Malheureusement, les Canadiennes sont considérées comme étant internationales, au même titre que les Brésiliennes et toutes les joueuses non américaines qui ont évolué lors des derniers Jeux olympiques.» L’entraîneuse des Patriotes soccer féminin se doute bien que pour la première saison de la WPS, les dirigeants vont faire en sorte d’attirer les meil-

C’est le 16 janvier prochain que l’on saura si Marie-Ève Nault réalisera son rêve d’une carrière professionnelle en soccer. Photo : A. Martin

Mélissa Lesage et Marie-Ève Nault ont été courtisées par la nouvelle équipe de la W-League, l’Arsenal de Québec en vue de la saison prochaine. Photo : A. Martin

leures athlètes de la planète afin de mousser leur circuit. «Je vais voir ce qui va se passer lors du deuxième et dernier repêchage, le 16 janvier, souligne Nault. Il y a plusieurs filles qui ont déjà des contrats dans des circuits professionnels comme en Suède, ce qui pourrait me laisser quelques chances.» Marie-Ève Nault commence donc à regarder ses options si elle est ignorée par la WPS. Deux choix semblent avoir une longueur d’avance.

«J’aimerais bien retourner avec les Lionesses de FC Indiana, dans la WLeague, affirme-t-elle. Cette équipe sera le club affilié à la formation de Chicago dans la WPS et je pourrais donc être rappelée si des joueuses ne font pas le travail ou s’il y a des blessures. Mon adjointe avec les Patriotes, Mélissa Lesage, et moi avons aussi été approchées par la nouvelle équipe de la W-League, l’Arsenal de Québec. C’est une autre possibilité qui s’offre à moi. On sent bien que les

gens de cette organisation veulent développer le soccer et qu’ils sont des passionnés.» Rappelons que l’été dernier, Nault a joué avec le FC Indiana, aidant son équipe à se rendre jusqu’en grande finale de la W-League. La Trifluvienne avait fait partie des 130 joueuses de la W-League invitées à un camp de sélection de la WPS, en septembre dernier. La W-League compte pas moins de 41 équipes, ce qui représente plus de 700 athlètes.


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12 au 25 janvier 2009

SPORTS

Golf

Nouveau site d’entraînement pour les Patriotes durant toute l’année, ce qui est nonnégligeable, car les joueurs ne perdent Journaliste | Sports pas contact avec leur sport. Ils peusports2@zonecampus.ca vent ainsi pratiquer les longs coups et ceux sur le vert. Depuis que les Patriotes golf ont Mais surtout, cette surface facilite perdu leur site d’entraînement au la tâche de l’entraîneur Jean-François sous-sol du CAPS en novembre 2007 Auger. En effet, elle permet de frapper au profit d’un gymnase, l’équipe des balles sur une des plus longues disne pratiquait plus durant l’entre- tances intérieures au Québec, comme saison. Cette mauvaise étape est si les golfeurs étaient à l’extérieur. désormais chose du passé puisque la Auger peut alors voir la trajectoire de formation dispose maintenant d’un la balle et ainsi travailler directement endroit pour s’exercer au Centre avec un joueur pour peaufiner les laAlphonse-Desjardins, au Cap-de-la- cunes. Évidemment, la location de ce Madeleine. centre n’est pas gratuite. Il en coûte Ce site est d’ailleurs l’un des 95$ l’heure pour y avoir accès, mais meilleurs au Québec et apporte de comme le mentionne l’entraîneur: «Le nombreux avantages à l’équipe. budget de l’équipe a changé dernièreLe nouveau site intérieuren d’entraînement des Patriotes l’un des plus performants au Pub-3,9x5,7-Avion:Mise page 1 2008-12-17 14:56 est Page 1Pub-3,9x5,7-Train:Mise en page 1 2008-12-17 13:35 Page 1 D’abord, il permet de s’entraîner ment en raison de la campagne des Québec. Photo : J.-F. Auger vins et des deux tournois bénéfices, alors, même si un tel site est relativePerfectionnez votre anglais ou votre allemand en Perfectionnez votre anglais au CANADA ! ment dispendieux, nous avons les devenant assistants de langue française en EUROPE ! moyens de nous le permettre.»

FELIPE ANTAYA

«Je veux que le niveau d’engagement des joueurs augmente cette année et tous semblent avoir saisi le message.»

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– Jean-François Auger

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D’ailleurs, pour Auger, c’est le prix à payer pour que son équipe performe davantage. «Un tournant s’opère. Les exigences sont plus élevées et l’entraînement hivernal est maintenant obligatoire. Je veux que le niveau d’engagement des joueurs augmente cette année, alors je leur ai expliqué que des équipes comme celles de l’Université de Montréal ou Laval performent justement parce qu’elles travaillent à l’année. Ils semblent avoir saisi le message», affirme-t-il. Un retour profitable Durant l’entre-saison, Mathieu Goyette, qui avait quitté pour la Colombie-Britannique, est revenu avec les Pats. Selon l’entraîneur, il «donnera un sérieux coup de main au niveau du talent et du leadership, surtout qu’il devrait demeurer avec l’équipe pour les deux ou trois prochaines années.» Championnat canadien Pour l’instant, la formation trifluvienne ne sait toujours pas si elle participera à l’édition 2009 du championnat canadien. Selon le pilote des Patriotes, les chances sont bonnes, mais, comme la participation est déterminée en fonction du rendement de la saison précédente et que l’équipe n’a pas accédé au championnat, la troupe de Auger nage dans l’incertitude. D’autant plus que le tournoi devrait être contingenté puisqu’il se déroule dans l’Est cette année.


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SPORTS

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Hockey

Public ou privé, la ligne est mince

FELIPE ANTAYA

Journaliste | Sports sports2@zonecampus.ca

Depuis le début des années 2000, les équipes des Patriotes de l’UQTR et des Redmen de McGill dominent leur conférence. Pourtant, l’une est la représentante d’une université du réseau public, alors que l’autre porte les couleurs d’une des universités privées les plus prestigieuses en Amérique du Nord. Le Zone Campus a donc établi quelques points de comparaison entre ces deux organisations pour savoir si ce facteur influence leur rendement.

À toutes fins pratiques, ce critère n’entre pas en ligne de compte puisque l’une et l’autre de ces organisations sportives a une obligation d’autofinancement. Alors, même si l’équipe des Patriotes est rattachée à une université publique, elle se finance en bonne partie grâce à ses commanditaires ou par des œuvres caritatives, comme le Salon des vins. Du coup, il est possible de croire qu’avec de plus gros revenus, l’université McGill peut acquérir des joueurs en leur offrant des bourses élevées par exemple, mais des normes strictes du SIC –Sport interuniversitaire canadien– empêchent cette procédure. En fait, les bourses attribuées ne peuvent pas excéder le montant lié aux frais de scolarité facturés par l’établissement. Malgré tout, certains éléments favorisent légèrement les Redmen de McGill. Entre autres, leur situation géographique permet de réduire les frais de déplacement, car ils peuvent disputer une rencontre dans la région torontoise au cours d’une même journée, alors que les Patriotes doivent dormir à l’hôtel. Aussi, les Redmen profitent d’un bassin de «clients» plus important qu’à Trois-Rivières et ceux-ci demeurent

quotidiennement près de leur établissement d’enseignement, ce qui n’est pas le cas pour Trois-Rivières. Ces personnes font alors fructifier les avoirs de l’équipe, en utilisant le centre sportif ou en se rendant aux matchs. Néanmoins, les parties des Patriotes sont celles qui attirent le plus de spectateurs parmi les équipes de la conférence ontarienne –eh oui–, suivies de près par celles des Redmen. Alors, pour les raisons mentionnées cidessus, les Pats n’ont pas à être gênés. Par ailleurs, au niveau de leurs effectifs, les deux formations bénéficient d’avantages comparables. En effet, toutes deux ont un entraîneur à temps plein et bénéficient du support du centre sportif de leur établissement d’enseignement pour certaines activités. La question de la langue Évidemment, les Redmen peuvent recruter partout au Canada en raison du bilinguisme de leur établissement. Cependant, l’unicité du français à l’UQTR représente un avantage marqué pour les Pats. «Nous sommes la seule université exclusivement francophone avec un programme de hockey, et en plus, notre équipe performe. Alors, lorsque vient le temps

Les normes du SIC sont très strictes et aucune université ne peut y déroger au détriment d’une autre. Photo : SIC pour un jeune joueur de hockey francophone de choisir un établissement d’enseignement supérieur, TroisRivières est le premier choix», soutient Pierre Clermont, responsable du sport inter-universitaire. Résultats académiques Selon les normes du SIC, tous les étudiants-athlètes doivent être inscrits à temps complet, en plus de réussir au minimum 18 crédits par année. Seulement, les résultats scolaires ont une incidence beaucoup plus directe sur l’équipe des Redmen, car les programmes offerts à McGill sont très

contingentés. Leurs joueurs ont donc dû obtenir des résultats académiques irréprochables pour y être admis. Mais encore une fois, l’UQTR n’a rien à envier à cet établissement. D’après une étude de la CREPUQ –Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec– pour les années 2006 et 2007, les joueurs de McGill ont cumulé une cote de 3,13 sur 4,3, comparativement à 2,92 pour l’UQTR. Par ailleurs, Trois-Rivières se place au premier rang des crédits réussis avec 99%. McGill suit avec 98,3% et vient au troisième rang Concordia avec 95,5%.

- www.uqtr.ca/biblio Téléphone : 819 376-5005 poste 2291 ou 2286 - Adressez-vous au personnel de l'information documentaire de la bibliothèque.


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