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santé

affectif prévalant lors de l’appréhension de l’information à retenir et des capacités neuronales, elle requiert de travailler sur tous ces pôles pour s’optimiser. Le corps et plus particulièrement le cerveau sont l’ancrage physique, avec ses exigences en terme nutritionnel. Composé majoritairement de graisses, notre cerveau se nourrit quasi exclusivement de sucre (glucose) dont l’approvisionnement doit être régulier et est alimenté par le flux sanguin constitué essentiellement d’eau. Dans l’assiette, ses besoins seront donc comblés par : des repas légers pour éviter la somnolence, de bonnes sources de graisse et surtout d’omégas 3 (retrouvés dans les huiles de lin, de colza, de noix, mais aussi les poissons gras comme sardines, maquereaux), des fruits et légumes colorés riches en vitamines et antioxydants protégeant les neurones du stress oxydatif, un bon apport en fer via une consommation raisonnée de viande (1 g/j /kg de poids), des glucides à faible index glycémique (riz, céréales) répartis tout au long de la journée pour éviter le cycle infernal de l’hyperglycémie/hypoglycémie qui se traduit concrètement par l’alternance « coup de fouet/coup de pompe », et enfin… de l’eau ! Une déshydratation, même légère, se traduit en effet rapidement par une baisse des capacités cognitives ! La consommation d’une eau faiblement minéralisée, à raison de 6 à 8 verres par jour a un impact réel sur l’état de fatigue et la capacité de concentration et de mémorisation ! La majorité des flux (de nutriments, d’informations) de notre organisme se font en milieu aqueux. Manquer d’eau, c’est ralentir la machine corporelle. Le petitdéjeuner à dominance protéique suivi de repas faisant la part belle aux céréales et aux légumes devrait garantir une énergie constante, loin des coups de pompe associés à la consommation d’en-cas sucrés. En cas de petites faims, rien de tel qu’un fruit et quelques oléagineux (amandes, 10 / êt replu s

noisettes) pour remplacer la barre chocolatée ! Des compléments alimentaires peuvent soutenir cette assiette de base : la phosphatidylcholine (encore appelée lécithine, présente notamment dans le jaune d’œuf) aidant à la synthèse de l’acétylcholine, neurotransmetteur de la mémoire. Mais aussi la tyrosine, acide aminé précurseur de l’adrénaline, permettant de soutenir la vigilance (500 mg de L-Tyrosine, à prendre à jeun, le matin). Aérez-vous l’esprit ! Si fournir des nutriments adéquats au cerveau est essentiel, il l’est tout autant de rappeler que, comme le carburant de votre voiture, le glucose fourni aux cellules cérébrales pour produire de l’énergie ne peut brûler qu’en présence d’oxygène fourni par la respiration ! S’aérer, faire un exercice physique modéré, c’est donc non seulement respecter le besoin d’alternance activité/repos de notre organisme, mais c’est aussi lui donner la possibilité de tirer le meilleur parti de son alimentation. Alors abusez de promenades au grand air et de respirations profondes, même de courte durée,… votre mémoire vous dira merci ! Associer ces moments de pause à quelques mouvements inspirés du Brain Gym® ajoutera encore à la fluidité des idées et des voies de mémorisation. Les plantes au secours de la mémoire et de l’attention La phytothérapie traditionnelle fait mention de longue date des vertus du romarin dans les problèmes de mémoire. La science valide aujourd’hui ces savoirs ancestraux. L’acide rosmarinique du romarin serait ainsi à la fois calmant et soutenant de la mémoire à court et long terme. Consommer cette simple plante de nos régions en tisane ou dans l’alimentation permet donc de renforcer les capacités cérébrales. Mais il est aussi possible de l’utiliser en macérat glycériné de bourgeons (à rai-


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