dossier
incluant toutes les perceptions sensorielles et les fluctuations émotionnelles et mentales, si elles sont présentes. Car, lorsque l’on interroge des méditants aguerris sur leur expérience de la Conscience, les réponses sont claires et confirmées par plusieurs études en neurosciences : en l’absence de perception, d’émotion ou de pensée, le sentiment d’exister demeure ! La Conscience n’est donc pas tributaire de « son contenu ». C’est le « Je » véritable et immuable au centre de toutes les expériences intermittentes. En ce sens, la Conscience peut être imaginée comme un contenant sans contour, indéfinissable, qui « voit », qui « écoute », qui « perçoit » le contenu du monde phénoménal. Du moins, lorsqu’il est présent ! Car, parfois, ce qui est perçu est « rien », comme dans le cas d’expériences méditatives de vacuité ou, plus simplement, dans le sommeil profond. Chaque matin, nous nous réveillons pourtant avec le même sentiment d’exister et même de continuité avec la veille. Certains pourraient rétorquer qu’ils ne sont pas conscients
durant le sommeil profond. En réalité, ce n’est pas parce qu’il n’y a aucun objet perçu (même subtil, comme des images, pensées, rêves,…) que l’on peut dire que l’on n’était pas conscient durant le sommeil profond. La seule chose qui soit vraie est que nous ne nous en souvenons pas. Mais un trou dans la mémoire n’est pas un trou dans la Conscience. La Conscience ne s’arrête pas lorsqu’il n’y a rien à percevoir. La Conscience est donc « ce qui voit » sans s’assimiler à ce qui est vu, « ce qui entend » sans s’assimiler à ce qui est entendu ; c’est un « non-lieu » abstrait car impossible à localiser dans le corps. La Conscience apparaît à chaque instant tel un écran sur lequel se déroulent toutes les activités du mental, en grande partie imaginaires (les représentations mentales du monde, des autres, de moi,…), les perceptions, ainsi que la vie émotionnelle et sentimentale. Et l’écran de la Conscience demeure toujours, avec ou sans film…
« Suis-je conscient ? » nt tion : « suis-je conscient ? », le mental devie A chaque fois que nous nous posons la ques d’être ce érien l’exp à aller nt teme direc doit il silencieux. En effet, pour trouver la réponse, oblige nse à la question « suis-je conscient ? » conscient. Le seul fait de chercher la répo nt devie chit, réflé y tion, mental formule la ques le mental à s’arrêter. En un bref instant, le eau nouv à rge éme tal men le puis ée, alors goût silencieux, l’expérience d’être conscient est micro-pause intemporelle où le mental n’est cette Dans ». oui « : nse répo la uler pour form . Le il y a l’expérience vivante d’être conscient pas présent, entre la question et la réponse, intem nsion dime cette de pas rendre compte mental qui est fait de temporalité ne sait me com rnel l’éte de r coeu au visite e cette infim porelle, il n’y a pas accès. Aussi, il qualifie que le que nous pouvons l’expérimenter dès simp t men telle C’est ». nt insta « un simple de ion lisat foca une extérieures n’exigent pas nous le souhaitons. Quand les circonstances et, » ? cient cons je suis« cette simple question notre attention, nous pouvons nous poser que ce espa e mêm le C’est . rnité l’éte ent visiter lors de la micro-pause mentale, littéralem nt sommeil profond. Cet espace est totaleme de e phas la dans nuit ue chaq ns nous visito ées journ nos tuer ons donc l’habitude de ponc disponible, 24h/24, pour tout le monde. Pren ettre de nous mener à l’expérience directe perm lui de afin le par cette question toute simp eau ’à ce que les circonstances exigent à nouv « d’être conscient ». Et demeurons là jusqu notre attention vers le monde objectif. objets mental ne sera plus cherché dans des Petit à petit, le lieu de repos naturel du tal men le d Quan e. cienc Cons la de e, au sein ou situations, mais dans sa source mêm qu’il Lors nir. nt de plus en plus facile d’y reve découvre sa demeure silencieuse, cela devie nible de la Conscience, il aime s’y reposer dispo urs toujo découvre l’espace simple, libre et et s’y dissoudre… 16 / êt replu s