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La transition pour CANADA : sauver des communes des visites au musée Et si la clef pour rebondir était d'imaginer le futur en vert ? Des éoliennes qui fleurissent à la place des usines, des panneaux solaires installés aux pieds des terrils, des jardins dans les HLM… Des villes ravagées par la crise industrielle se réinventent en pariant sur l'écologie. Dans le Nord de la France, à Grande-Synthe, 30% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et les usines licencient. Pour redonner du pouvoir d’achat aux habitants, le maire a inventé la ville comestible ! Sur les rondspoints, des légumes sont en libre-service et partout les espaces verts ont été reconvertis en vergers. La mairie a planté des centaines d'arbres fruitiers. Aux pieds des HLM, des jardins potagers ont remplacé le bitume. Pour le maire, cette initiative avait pour but « que les habitants subviennent à leurs besoins alimentaires (…), mais cela joue sur le lien social », explique-t-il. De plus, depuis le 1er septembre, le bus est gratuit et les habitants prennent moins leur voiture. Un bel exemple de transition écologique ! [Source : Franceinfo]
prescrites par des médecins Depuis le 1er novembre, certains médecins canadiens peuvent « prescrire » à leurs patients souffrant de dépression, de diabète ou de maladies chroniques d’aller profiter d’une exposition, dans un but thérapeutique. De plus en plus d’études démontrent en effet que le contact avec les œuvres d’art a un réel impact sur l’état de santé physique et mentale, car il permet d’augmenter le taux de cortisol et de sérotonine des patients. Cette initiative, lancée par le Musée des beaux-arts de Montréal et Médecins francophones du Canada (MFDC), permet aux milliers de médecins membres de cette association d’envoyer gratuitement leurs patients dans le célèbre musée québécois. Pour cette visite gratuite, le patient pourra même se faire accompagner par un adulte – un aide-soignant ou un membre de sa famille – et par deux enfants. Ces « prescriptions muséales » sont uniques au monde et une grande première ! [Source : Le Monde]
Une brique à base d'urine ? En Afrique du sud, des étudiants ingénieurs sont parvenus à créer des briques… à partir d’urine ! Ce n’est pas une blague. Quand on sait que l’industrie du bâtiment est l’une des plus polluantes, cela laisse même entrevoir des perspectives plus qu’intéressantes. Pour parvenir à un tel résultat, les ingénieurs ont mélangé l’urine (collectée via des urinoirs spécifiques) à du sable et à une sélection de bactéries. Le tout est ensuite versé dans un moule pour y reposer à température ambiante. Résultat ? Une brique ! Un processus finalement assez simple qui s’inspire de la façon dont se forment naturellement les coquillages. Principal avantage de cette invention : elle évite la traditionnelle cuisson des briques dans des fours à 1.400°C extrêmement énergivores et qui dégagent une quantité considérable de gaz à effet de serre. Autre avantage : l’urine récoltée est aussi source de phosphore, d’azote et de potassium permettant de produire un engrais sain au service de l’agriculture. À en croire ces chercheurs sud-africains, une centaine de passages aux toilettes suffirait à produire une brique… et 1kg d’engrais ! Une invention à suivre de près… [Source : PositivR] 6 / êt replu s