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Comment s’imprime une filiation ? Mais pourquoi ces filiations sont-elles si embarrassantes ? Parce que dans la petite enfance, de la conception jusqu’à 6-7 ans, l’enfant forme ses chakras et chaque chakra va être « distorsionné » par les filiations embarrassantes sous forme d’un micro-résumé de ce qu’il aura capté. Exemple : si une famille a de l’anxiété pendant les voyages, l’enfant va imprimer « voyage = source de stress ». Et si c’est un enfant qui a dans sa destinée et ses désirs de beaucoup voyager, cela va le perturber constamment sans libération de cette filiation embarrassante. Les chakras de l’enfant vont, chacun avec leur spécificité, imprimer que les voyages, l’aventure, sont source de stress. Et modifier ceci demande un sacré travail.

Rappelons qu’un chakra (une roue d’énergie vitale) est une véritable porte entre la psyché et le corps, entre l’âme et le corps, qu’il régule bien des aspects de santé physique et psychique. Chaque chakra a un besoin fondamental psychique que l’on pourrait qualifier de « méta » tant il est vaste. Un chakra s’imprime à 90 % durant l’enfance, avant 6-7 ans. Si ce qu’il imprime dans l’enfance est en phase avec son besoin fondamental, alors le chakra a de bonnes fondations. Si c’est le contraire, alors là débute bien de l’inconfort. Exemple : le besoin fondamental du chakra de la base (au niveau du périnée) est un mixage de stabilité intérieure, de confiance en Soi et de sécurité, le tout dans l’amour de la Vie. Si, dans l’enfance, vous avez encodé l’inverse, alors diverses peurs d’insécurité et de non- confiance dans l’avenir vont vous perturber tant que ces filiations embarrassantes ne sont pas libérées.

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La catégorie la plus délicate Une catégorie de filiations compliquées est celle qui concerne des dépendances affectives car, dans notre civilisation, nous avons développé une propension à de multiples dépendances. Dépendances affectives : besoin de plaire, éloge du jeunisme, culture des co-dépendances dans certains micros systèmes humains, besoin de correspondre aux attentes d’autrui, etc. C’est très commun et très répandu. C’est sans doute la catégorie la plus compliquée car la plus douce des drogues n’est-elle pas l’amour et la reconnaissance des autres ? La cellule familiale constitue un peu un « clan », avec ses codes, avec ses règles. Il est parfois difficile d’oser déplaire à sa famille, d’assumer des choix différents. Assumer d’avoir une grande famille ou au contraire de vivre seul, assumer d’avoir un rapport différent avec l’argent, assumer ses engagements politiques ou philosophiques, assumer de vivre sans « poire pour la soif » ou de vivre autrement, avec d’autres valeurs, avec d’autres points de repères que ceux de père et mère. La reconnaissance des autres et leur amour tout aussi gratifiant sont très doux à recevoir. Mais c’est une nourriture externe. Et cette nourriture ne sera jamais aussi nourrissante que celle qui vient de notre être, de notre intériorité, par le fait d’être dans sa voie, d’être aligné à ses choix de vie, d’être dans le don, dans la joie de partager nos talents au monde. La nourriture intérieure Être si ajusté à Soi-même nous rend tellement vivant de l’intérieur que la nourriture extérieure comme l’amour des autres et leur reconnaissance ne nous sont plus indispensables, et donc c’est un chemin vers la libération de la dépendance affective vers autrui. L’amour des autres, leur reconnaissance, leur gratitude sont des cadeaux mais plus une dépendance, plus une nécessité.


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