société
Une des pistes envisagĂ©es pour lâavenir est la dĂ©finition dâun nouveau mĂ©tier qui nâest pas la psychothĂ©rapie de la Ministre De Block. LâarrĂȘt de la Cour Constitutionnelle laisse une ouverture explicite, dont lâorientation sera plus en lien avec les sciences humaines. Il sâagira alors de crĂ©er un nouveau rĂ©fĂ©rentiel, un champ de compĂ©tences propres, en somme une pratique qui ne sâinscrirait pas strictement dans la dĂ©finition restrictive de la psychothĂ©rapie actuelle. Cette pratique ne serait donc pas rĂ©gie par les exigences de titres et diplĂŽmes consacrĂ©s par la loi. Et elle pourrait alors se poursuivre, exister, prendre son indĂ©pendance.
La responsabilitĂ© dans le choix dâun thĂ©rapeute Il reviendra Ă celles et ceux qui sâengagent dans un processus thĂ©rapeutique de choisir
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plus que jamais en Ăąme et conscience leur thĂ©rapeute. Ce choix sera-t-il guidĂ© uniquement par le prix (et donc le remboursement ?), la sĂ©curitĂ© dâun titre « officiel » ou par la qualitĂ© de prĂ©sence, de bienveillance, lâefficience et la qualitĂ© de la relation thĂ©rapeutique ? Au-delĂ de ce resserrement du cadre de lâart de guĂ©rir par les politiques actuelles et arrĂȘts rĂ©cents des juridictions, plus que jamais, lâhumanitĂ© est en Ă©volution vers une conscience plus ouverte. Nul doute que dans quelques dizaines dâannĂ©es, cette contraction sera perçue comme une vaine tentative servant des intĂ©rĂȘts particuliers. Câest dommage car il y a tant de mal-ĂȘtre Ă accompagner et de souffrances humaines Ă guĂ©rir ! *biais basĂ©s sur des faits
Raphaël Dugailliez raphael@agendaplus.be