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On entend souvent dire que l’eau congèle à 0° C et bout à 100° C à pression atmosphérique. Mais ce n’est pas le cas d’une eau complètement dégazée et ultra-pure. Pareille eau peut en fait rester liquide entre -42° C et +280° C, c’est-à-dire bien en-dessous de son point de congélation et bien au-dessus de son point d’ébullition. Nous avons là un autre grand mystère de l’eau ! Et plus la science progresse, plus les phénomènes étranges se multiplient. C’est le cas avec la découverte récente d’un 4ème état naturel de l’eau…

L’eau possède un 4ème état ! Alors que nous connaissons bien les 3 états de l’eau cités plus haut, un nouvel état a été découvert l’année dernière. Ce 4ème état naturel de l’eau, présent dès qu’une molécule d’eau est compressée, va à l’encontre de toutes ses propriétés classiques. L’eau est, en effet, le « solvant universel » sur Terre, car elle est capable de dissoudre énormément de substances, comme les sels ou les sucres. Si l’eau dissout aussi bien c’est à cause de sa forme en « tête de Mickey » : une molécule d'eau est constituée d'un atome d'oxygène pour la tête, orné de deux atomes d'hydrogène formant les oreilles. Cette disposition permet à la molécule d’être polaire, c’està-dire chargée négativement en bas et positivement en haut, attirant alors des molécules chargées inversement. Mais dans le nouvel état trouvé par des physiciens du département de l’énergie du laboratoire national américain Oak Ridge, l’eau ne possède plus cette caractéristique et entre dans un étrange état « neutre » qui n'attire plus les autres substances. Cette étonnante propriété est due à l’effet « tunnel quantique », bien connu des scientifiques. La physique quantique décrit le monde vivant à l'échelle de l'atome avec des lois particulières. L’effet « tunnel quantique » permet à un atome de se déplacer dans l’espace, ce qui rend impossible aux physiciens qui les observent de les positionner précisément sur la molécule. Les chercheurs ont ainsi découvert que la “tête de Mickey”se transformait plutôt en “fleur à 6 pétales”. L'oxygène, qui constitue le centre de 14 | AGENDA PLUS - NOVEMBRE 2017

la fleur, n'est pas impacté par les effets quantiques. En revanche, chaque pétale représente une position potentielle pour les atomes d'hydrogène. Ainsi, ces derniers peuvent transiter de pétale en pétale par l'effet tunnel. Ils ne sont donc pas localisables dans le temps et l'espace ! On ne mesure pas encore les conséquences de cette incroyable découverte, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle concerne aussi les molécules d’eau présentes dans le vivant et donc dans le corps humain. Par exemple, notre “eau cellulaire” pourrait bien être suffisamment confinée pour entrer dans ce 4ème état quantique. Une possibilité qui intrigue au plus haut point les scientifiques. En effet, l’eau, grâce à sa polarité, participe au transport des substances entre les cellules, mais cette tâche est impossible pour ce nouvel état. Par contre, les va-etvient hors espace-temps des atomes d’hydrogène pourraient être l’expression visible (ou, dans ce cas, invisible…) du fait que l’eau puisse véhiculer de l’information. On en vient donc à la fameuse « mémoire de l’eau ».

Mémoriser l’information Si la nature n’était pas dotée de mémoire, il n’y aurait pas d’évolution : les êtres vivants seraient contraints de toujours recommencer à zéro. Le vivant, quelle que soit la forme de sa présentation, y compris la molécule et l’atome, ne peut qu’être doté de mémoire ; sinon comment y aurait-il transmission des fruits de l’expérience ? Sans mémoire, il n’y aurait que stagnation, pas évolution… L’eau serait-elle la clef des processus de mémorisation à l’oeuvre au coeur du vivant aux côtés de l’ADN ? Même si de nombreux scientifiques matérialistes résistent encore à cette idée et, surtout, au changement de paradigme que cela entraînerait, tout pousse à croire que l’eau est effectivement le support idéal pour conserver de l’information et la transmettre. Pour rappel, la « mémoire de l’eau » est le nom donné, en 1988, à l’hypothèse du chercheur et médecin immunologue, Jacques Benveniste, selon laquelle l’eau qui a été en contact avec certaines substances conserve une empreinte


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