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alimentation

En cas de douleurs inflammatoires chroniques, il est recommandé de contrôler les intolérances alimentaires.

filet de maquereau. Assaisonnez vos crudités d’un mélange d’huile de noix ou de colza et d’huile d’olive de première pression à froid et consommez des noix et oléagineux de qualité. De même, privilégiez les œufs Colombus bio riches en w3 et dont le jaune devrait rester cru (cuisson à la coque ou sur le plat).

Miser sur les aliments alcalinisants et anti-oxydants En deux mots : fruits et légumes ! Car l’inflammation chronique est souvent liée à une acidification excessive de l’organisme dont les sources sont multiples (stress, sédentarité, intoxication, polluants,...), mais aussi alimentaires ! Outre la réduction des aliments acidifiants tels la viande rouge, le sucre raffiné, l’alcool, le café,… il est donc vivement conseillé de consommer quotidiennement des légumes et des fruits (bio !!) riches en minéraux permettant de tamponner cette acidité, mais aussi en composés tels que les polyphénols ou les caroténoïdes, particulièrement abondants dans les petits fruits (groseilles, myrtilles, cassis, framboises, fraises, grenades, ...), légumes (oignons, brocolis, choux, ail, ...) et protecteurs des tissus enflammés et endommagés. Autres championnes dans ce domaine : les épices

et herbes aromatiques. Et particulièrement le curcuma et le gingembre au fort pouvoir antioxydant. Saupoudrez-en vos aliments, accompagnez-les d’une huile de qualité (leurs principes actifs anti-inflammatoires sont liposolubles) et le cas échéant, parlez-en à votre thérapeute comme alternative naturelle aux anti-inflammatoires classiques souvent mal tolérés par l’estomac ! Certains « superaliments » antioxydants comme les baies de goji, le jus de grenade fermenté, le thé vert, les graines germées peuvent aussi freiner les processus inflammatoires.

L’intestin : un « pare-feu » essentiel L’intestin et sa flore jouent un rôle fondamental dans le contrôle de l’inflammation. En cas de douleurs inflammatoires chroniques, il est donc vivement recommandé de contrôler les intolérances alimentaires aux principaux agresseurs de la paroi intestinale que sont le lactose, les protéines de lait de vache, le gluten, l’aspartame et, dans le doute, de se passer de ces produits pendant au moins 3 mois ! Porte d’entrée vers le milieu intérieur, un intestin « poreux » (syndrome de l’intestin perméable) laissera passer des composés mal digérés qui vont encombrer le foie, grand gestionnaire de l’inflammation lui aussi. Alors privilégiez les laits végétaux, les céréales sans gluten (sarrasin, millet, quinoa, riz, ...) et des sucres naturels comme le miel ou encore la stevia. L’aspartame (consommé surtout via les sodas) est un véritable poison inflammatoire pour les cellules nerveuses ! Les aliments glucidiques raffinés à index glycémique élevé sont pro-inflammatoires. Privilégiez donc aussi les aliments lactofermentés (oignons, ail, kéfir, …) riches en fibres qui vont entretenir une flore bactérienne et une paroi intestinale saines et au besoin, les compléments riches en EPA et DHA, en curcuma et la vitamine D dont la carence favorise l’inflammation. Charline Nocart

POUR EN SAVOIR PLUS : • www.passeportsanté.net • www.lanutrition.fr • La nutrition anti-inflammatoire, Docteur Frédéric Louis, Testez Editions • Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation, de Jacqueline Lagacé, Editions Fides • Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire, Dr Catherine Serfaty-Lacrosnière, Editions Albin Michel 12 | AGENDA PLUS - MAI 2017


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