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santé

se fait plus forte sur un terrain dont le bon équilibre peut cependant être soutenu par quelques éléments essentiels.

Nutriments de l’immunité Bien sûr une alimentation variée, équilibrée et biologique reste la clé de la santé. Plusieurs études révèlent toutefois des carences importantes en certains nutriments qu’une alimentation, même biologique, peine à combler. Des minéraux essentiels à l’immunité tels le magnésium et le zinc semblent ainsi faire défaut à plus de 80% d’entre nous. Le premier est l’élément-clé de plusieurs centaines de réactions biochimiques impliquées notamment dans la production d’énergie cellulaire à partir des aliments. Pourtant présent dans les céréales, oléagineux et légumes verts, sa carence entraîne fatigue, crampes musculaires et bien sûr une moindre disponibilité en énergie requise pour les réactions de défense immunitaire. Quant au zinc, surtout disponible via les sources de protéines animales (100 g d’huîtres couvriraient ainsi 100% des apports journaliers recommandés soit environ 16 mg), il se révèle indispensable dans tous les processus impliquant une multiplication cellulaire (telle celle des cellules immunitaires lors d’une infection) et une synthèse de protéines. Rappelons que les anticorps sont des protéines et que plusieurs milliards de leurs molécules sont synthétisées lorsque l’organisme se défend. Des signes tels que chute des cheveux, ongles cassants ou ponctués de taches blanches et peau sèche sont typiques d’une carence en zinc. Outre l’alimentation, la nutrithérapie peut suppléer provisoirement à ces carences profondes et rééquilibrer préventivement le terrain avec un apport des sels particuliers tels le glycérophosphate de magnésium et le picolinate ou citrate de zinc, voire de compléments plus généralistes et naturels tels le plasma de Quinton ou la spiruline. Attention toutefois à arrêter la supplémentation en zinc lors d’une infection car il pourrait aider également les bactéries pathogènes à se multiplier ! Du côté des vitamines, la vitamine C reste souveraine en cas d’affection virale. Une dose 10 | AGENDA PLUS - DÉC. 2016/JANV. 2017

de 125 mg toutes les deux heures en début d’épisode infectieux enraye souvent ce dernier. En complément bien sûr d’une alimentation riche en fruits (agrumes, kiwi,...) et légumes (persil,…) l’apportant également. S’assurer, grâce aux analyses sanguines d’un statut correct en fer et cuivre est aussi essentiel. Attention toutefois à ne pas supplémenter ces minéraux sans l’avis d’un médecin ou nutrithérapeute. Pensez également à supprimer sucre et produits laitiers en cas d’infection dont ils aggravent la composante inflammatoire et sécrétoire.

En odeur de santé Quant la prévention alimentaire ne suffit plus, certains remèdes naturels très efficaces peuvent prendre le relais de l’organisme déficient tout en le respectant. Parmi ceux-ci : les huiles essentielles affichent des propriétés immunostimulantes, anti-infectieuses et décongestionnantes, soulageant très efficacement rhinites, pharyngites, bronchites,… et autres troubles hivernaux. Les huiles essentielles des différents thyms (thym à thymol, thym à thujanol, thym à linalol,..) soutiennent ainsi notre force vitale tout en étant d’excellents remèdes antibactériens. Au chapitre des antivirales, le ravintsara (cinnamomum camphora 1.8 cinéole),


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