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alimentation

Tisanes : affronter l’hiver simplement Lorsque la grisaille et le froid mettent à mal notre organisme, les tisanes représentent un des moyens les plus anciens et les plus simples de le soutenir : chaleur, hydratation, bienfaits des plantes,… Voilà le cocktail idéal pour affronter l’hiver ! Mariage alchimique de l’eau et des plantes, les tisanes accompagnent l’homme depuis des siècles dans sa recherche d’équilibre et de santé. Consommables aussi bien froides que chaudes, elles constituent sans conteste un des moyens d’automédication le plus sécuritaire de l’arsenal de phytothérapie. Alliées santé mais aussi plaisir, elles apportent, en hiver les bienfaits de la chaleur qu’elles véhiculent, les propriétés thérapeutiques des plantes et un plaisir gustatif certain. Simples à préparer, peu coûteuses – surtout si vos connaissances botaniques vous permettent de récolter des plantes dans votre environnement proche – elles sont l’allié incontournable d’un hiver chaleureux !

Infusion, décoction ou macération ? Eau et plantes, tel est le couple de base de toute tisane ! Mais trois déclinaisons vont en permettre l’alchimie idéale, selon la fragilité des plantes utilisées. La formule la plus utilisée reste l’infusion : adaptée aux plantes non ligneuses (exemptes de « bois » dur), elle se prépare en ajoutant aux plantes de l’eau frémissante (eau de source ou eau minérale) 8 | AGENDA PLUS - FÉVRIER 2016

et en les y laissant infuser pendant 5 à 10 minutes avant de filtrer le tout. Une alternative est d’ajouter aux plantes de l’eau froide et de porter le tout à frémissement (pas d’ébullition !) pour ensuite couper la source de chaleur et laisser infuser et filtrer. Cette méthode permet d’extraire plus de principes actifs. Les plantes plus dures et ligneuses (bâton de cannelle, aubier de tilleul,...) requièrent, quant à elles, une préparation en décoction : le mélange plantes-eau froide est alors porté et maintenu à ébullition pendant quelques minutes selon le type de plante, retiré du feu ensuite et laissé infuser environ 30 minutes. Le procédé de macération s’adresse, quant à lui, plutôt aux parties fragiles (fleurs ou plantes dont les principes actifs sont altérés par la chaleur, comme la guimauve). La plante y est laissée à macérer dans l’eau froide pendant une dizaine d’heures puis filtrée. Le liquide recueilli peut être tiédi avant consommation. Quel que soit le mode de préparation, la dose de plante utilisée sera en moyenne d’une cuillère à café (équivalent d’une pincée prise à 3 doigts pour les plantes non broyées) par tasse lorsqu’il s’agit de plantes sèches et du double s’il s’agit de plantes fraîches.


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