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santé

Raisonner autrement C’est « grâce » ( !) à Louis Pasteur que nous avons adopté ce raisonnement qui nous conduit à craindre les microbes extérieurs et à nous en défendre à l’aide de médicaments tout aussi extérieurs et, il faut le dire, potentiellement dangereux pour nous. D’autres chercheurs, Claude Bernard, Antoine Béchamp (pour ne citer que les contemporains de Pasteur) ont vu les choses autrement. En témoigne la célèbre affirmation de Claude Bernard : « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». C’est donc à ce niveau qu’il nous faut intervenir pour maintenir notre équilibre, tout en acceptant la maladie qui survient comme un effort de l’organisme pour revenir, justement, à cet équilibre et non pas parce qu’il est victime des microbes autour de nous. Dans cet équilibre du terrain, il y a plusieurs parties à considérer : notre état émotionnel, notre équilibre nutritionnel, notre hygiène de vie… L’état émotionnel, ce que nous ressentons et l’état de notre « moral », est pris en compte par nos fonctions immunitaires. Être dépressif ou optimiste, être persuadé que l’on risque la grippe par simple contact, tout cela change la donne et nous conditionne. Cela me fait penser à un complexe d’oligoéléments, CuivreOr-Argent (Biogam en pharmacie) qui peut améliorer notre état émotionnel. Ce sera notre première aide si notre moral flanche. A prendre une ou deux fois par semaine si besoin. L’équilibre nutritionnel est tout aussi important. En effet, les diverses cellules de notre organisme ont besoin de nutriments spécifiques que l’alimentation actuelle ne fournit pas toujours en quantité suffisante. Nous choisirons les produits de culture biologique, plus équilibrés et plus riches ; les aliments non raffinés bénéficiant de tous leurs nutriments ; les fruits et les légumes crus conservant toutes leurs vitamines et leurs minéraux que la cuisson détruit. 10 | AGENDA PLUS - NOVEMBRE 2015

L’hygiène de vie est à entendre dans le sens des pratiques qui participent à notre équilibre : le sommeil (dormir suffisamment et à 22h maximum en hiver), l’exercice physique (marcher ou courir au moins 3 x 45mn chaque semaine – et de préférence pas le soir), la boisson (nous avons besoin d’environ 1 litre et demi d’eau pure chaque jour).

Antibiotiques et vaccinations Sans aller plus loin, disons que les antibiotiques s’adressent aux bactéries et les vaccinations (avec certaines exceptions) aux virus. C’est dire, et c’est ce qui nous intéresse ici, que les antibiotiques ne servent à rien en cas de grippe ou d’autre affection virale. Or, par simplification ou crainte que « quelque chose » de caché soit aussi présent, on prescrit souvent des antibiotiques en cas d’infection virale. C’est parfaitement inutile, voire dangereux car, ainsi, on prive l’organisme de certaines capacités de défense qui reposent sur les bonnes bactéries. Les vaccinations font appel au principe de l’immunité spécifique. Un contact avec un agent viral « atténué » va conduire l’organisme à fabriquer des anticorps qui seront à même d’intervenir si le virus se présente à nous. Outre l’éventuelle contestation du principe lui-même, un inconvénient majeur : ous sommes confrontés à des formes virales N très nombreuses et il est illusoire d’envisager une immunité envers chacune de ces formes ; d’où l’inefficacité fréquente des vaccinations anti-grippe (comme en 2014 – mais cela ira bien mieux en 2015 !).

En pratique Avant toute chose, si nous rejetons l’usage systématique des antibiotiques, certains états peuvent les rendre nécessaires. Si une fièvre, notamment chez un enfant ou une personne affaiblie, se maintient plusieurs jours, le conseil médical est nécessaire et peut conduire à l’emploi de remèdes classiques. Le médecin sera juge.


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