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autant savoir

515 produits chimiques sur le corps... Une enquête conduite par Bionsen, une société de cosmétiques britannique qui vend des déodorants sans aluminium (un toxique pour les neurones) ni parabène (un conservateur favorisant le cancer du sein) révèle qu’une femme applique, en moyenne, 515 produits chimiques sur son visage et son corps chaque jour ! Ces produits sont présents dans les maquillages, les rouges à lèvres, les parfums, les crèmes et lotions, les mascaras, etc... Selon cette étude, une moyenne de 13 produits de beauté différents sont utilisés qui, pour la plupart, renferment au moins 20 ingrédients et additifs n’ayant pas été testés correctement pour leurs effets sur la peau et sur la santé en général.

Une étude américaine plus ancienne, conduite par l’Environmental Working Group (EWG), avait déjà révélé que seulement 11% des substances contenues dans les cosmétiques avaient été évaluées par des tests de toxicologie adéquats. On ne le répétera jamais assez : en plus d’être une nécessité environnementale, les cosmétiques labellisés bio sont aussi une nécessité sanitaire ! Et l’excuse du «plus cher» ne tient même pas en ce qui concerne les cosmétiques bio qui peuvent être 2 à 3 fois moins chers que les grandes marques classiques (et chimiques).

La mafia du médicament

© D.R.

Les banques sur le banc des accusés

Serge Rader, ancien pharmacien et auteur de plusieurs études sur les médicaments, ne cesse de dénoncer le poids des lobbys pharmaceutiques industriels. Dans sa dernière enquête comparative sur le prix des médicaments, il révèle que seuls 3,5% des nouveaux médicaments sont utiles, efficaces et apportent une réelle plus-value thérapeutique par rapport à l’offre existante. Plus de 90% des nouveautés depuis 25 ans sont des copies de produits existants qui ont pour seul objectif de faire grimper le chiffre d’affaire des laboratoires. Il cite l’exemple du laboratoire américain Gilead qui vend le Sovaldi (contre l’hépatite C) 256 fois son prix de revient : la cure coûtant 56.000 euros par patient alors que la fabrication des 84 comprimés coûte 200 euros environ ! Même en incluant tous les coûts de recherche possible, il est impossible d’arriver à un prix de vente pareil. Ce système n’est rendu possible que parce que le consommateur n’est pas le payeur et que celui qui paye (l’assurance-maladie) paye avec l’argent des citoyens soumis aux cotisations sociales obligatoires, à savoir nous tous ! A bon entendeur… [Source : Santé Nature Innovation] 48 | AGENDA PLUS - JUILLET-AOÛT 2015

En Islande, une courageuse association citoyenne vient de déposer plainte contre tous les dirigeants de toutes les banques d’Islande, pour fabrication de fausse monnaie ! La création de monnaie électronique constitue effectivement de la «fausse monnaie» telle que définie par l’article 150 du Code pénal général n°19/1940. Cette action en justice ne met pas en péril le système à court terme, mais les premières bulles dans le fond de la casserole annoncent que cela va bouillir en Islande et peut-être ailleurs... [Source : agoravox.fr]


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