santé
Une eau biologique aux multiples vertus C’est la sève minérale fraîche [issue de l’eau prélevée dans le sol par les racines de l’arbre], enrichie en minéraux et oligo-éléments et dynamisée par son passage au travers des canaux du bois que l’on va utiliser à des fins de détoxification. Liquide incolore et légèrement sucré [environ 2% de sucre], la sève est aussi très riche en minéraux tel le potassium et le calcium, ainsi qu’en acides aminés. Produite en grande quantité [près de 200 L par jour] dès la fin février et pendant plus d’un mois, elle sert ainsi à alimenter les bourgeons de l’arbre afin d’en stimuler l’épanouissement. Cette eau vivante est également un trésor pour notre santé puisqu’elle a prouvé d’importantes capacités de drainage des toxines de l’organisme liée à son action stimulante des reins et du foie. Fatigués par les excès alimentaires des fêtes que la sédentarité a souvent aggravés, ces émonctoires fonctionnent souvent mal au sortir de l’hiver et font ainsi le lit de nombreuses pathologies de surcharges : inflammations, troubles cutanés, douleurs articulaires et autres désagréments. Puissamment diurétique et détoxifiante, la sève de bouleau va donc aider à l’élimination des toxines [acide urique, cholestérol, toxines médicamenteuses, polluants, …] et améliorer des troubles tels que l’arthrite, l’arthrose, les lithiases biliaires et urinaires, les excès de graisses sanguines ou les problèmes de peau [acné, eczéma, …]. Sa richesse en minéraux en fait, en outre, un excellent remède reminéralisant et fortifiant du système osseux, tant chez l’enfant en croissance que chez l’adulte souffrant de troubles tels que l’ostéoporose.
à 8 cm de profondeur et de faible diamètre [5 à 8 mm] à l’aide d’une tarière, à environ 50 cm de hauteur sur le tronc et d’y insérer un tuyau de plastique d’une vingtaine de centimètres s’abouchant dans une bouteille [de verre idéalement] fixée au tronc et dans laquelle sera récoltée la sève [sceller le goulot dans lequel pénètre le tuyau à l’aide d’un film alimentaire est recommandé afin d’y éviter la chute d’insectes attirés par le sucre]. On peut ainsi récolter près de 5 litres de sève par jour et par arbre sans altérer celui-ci et ce à partir de fin février et pendant environ 6 semaines. Il est conseillé de répartir la récolte en plusieurs petits contenants afin de limiter l’exposition à l’air lors de chaque consommation. La sève contenant du sucre, une légère fermentation la rendant acidulée est en effet possible et la conservation au réfrigérateur [conservation de 3 semaines, voire congélation si nécessaire] est donc recommandée afin de limiter ce phénomène. Une fois la récolte terminée, le trou sera rebouché à l’aide d’une petite cheville de bois [d’un diamètre légèrement supérieur à celui du trou car le bois se rétracte en séchant] taillée dans une branche du même arbre afin de préserver celui-ci. Récolte faite, il ne reste donc plus qu’à commencer la cure par la prise le matin à jeun d’une petite quantité de sève fraîche [environ 100 ml en augmentant progressivement la dose jusqu’à un verre par jour] afin de bénéficier de ses bienfaits. Mais attention ! Il est primordial de boire suffisamment d’eau [1.5 à 2 L] au cours de la journée afin de soutenir le travail d’élimination des toxines et d’éviter les douleurs rénales ! Alors, prêt pour le renouveau ? Au bouleau !
Recommandée au printemps, la sève de bouleau se trouve très facilement en magasin diététique. Mais si vous avez la chance de posséder un ou plusieurs bouleaux dans un endroit relativement préservé de la pollution, rien n’est plus simple que d’en faire votre propre récolte ! Il suffit pour cela [après en avoir demandé la permission à l’arbre selon le dire de certains…] de forer un trou de 5
Sources : «Traité de gemmothérapie - La thérapeutique par les bourgeons» de Philippe Andrianne et www.carevox.fr
10 | Agenda plus - mars 2014
© ronstik - Fotolia.com
Une cure faite maison