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CINÉSélection

Le retour d’Indiana Jones, la nouvelle perle d’animation de Pixar, le nouveau film de Wes Anderson et un premier grand film signé Georgia Oakley sur les lois britanniques interdisant la promotion de l’homosexualité à la fin des années 80, sont au programme des salles obscures ce mois-ci.

Quatre très bonnes raisons de retourner se faire une toile.

Blue Jean

Les années Thatcher continuent à inspirer les cinéastes britanniques. Billy Elliot, The Full Monty, In the Name of the Father, Trainspotting, My Name is Joe, Pride… En comédie comme en drame, ces onze années d’ultra conservatisme ont décidément laissé des traces ! Blue Jean , premier long métrage de Georgie Oakley, replonge dans le Newcastle de 1988. Quatre ans sont passés

Elemental

depuis le récit de Pride de Matthew Warchus, mais l’homophobie reste de mise dans le pays au point que la « Section 28 » interdit toute « promotion de l'homosexualité ». Du coup, Jean, professeure de sport dans un lycée de jeunes filles, pourrait perdre son emploi si ses responsables apprenaient qu’elle est lesbienne.

Blue Jean est un drame fort porté par une formidable Rosy McEwen qui, pour le rôle-titre, a remporté le prix de la meilleure interprétation aux British Independent Film Awards.

De Peter Sohn. Film d’animation.

Quand le réalisateur de The Good Dinosaur et scénariste des Indestructibles, Peter Sohn, veut faire « son » Romeo et Juliette, ça donne Elemental, une comédie dramatico-romantique d’animation des studios Pixar présentée en clôture du récent Festival de Cannes. L’histoire est celle de Flam, une fille-feu, et de Flack, un garçon-eau, qui par le hasard de la vie deviennent inséparables. Alors certes, comme les animaux dans Zootopia, les différents éléments vivent en parfaite harmonie dans Element City, mais cette amitié inattendue va créer quelques remous.

Asteroid City

De Wes Anderson avec Tilda Swinton, Adrien Brody, Tom Hanks, Scarlett Johansson, Steve Carell…

Wes Anderson est un de ces réalisateurs dont nombre de cinéphiles ne rateraient pas un film : The Royal Tenen baums, Moonrise Kingdom, The Grand Budapest Hotel, The French Dispatch sont autant de perles filmiques avec leurs récits improbables, leurs couleurs pastel et leur esthétique rétro. Une liste à laquelle on devra ajouter Asteroid City qui raconte les péripéties, en 1955, d’une petite ville en plein milieu du désert dans laquelle se déroule un prestigieux concours sur l’espace. Une comédie dramatique tout en finesse, dans le plus pur style Anderson.

Indiana Jones And The Dial Of Destiny

De James Mangold avec Harrison Ford, Phoebe WallerBridge, Mads Mikkelsen, Antonio Banderas…

Voilà 15 ans, et Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull, qu’on n’avait plus eu de ses nouvelles ! Eh bien le plus célèbre des professeurs d’archéologie du 7ème Art a peut-être pris de l’âge, mais il est toujours en pleine forme. La preuve avec ce cinquième opus de la saga, Indiana Jones and the Dial of Destiny. On est désormais en 1969, en pleine Guerre froide. L’embauche d’anciens nazis par la NASA pour battre les soviétiques dans la course à l’espace ne plait pas du tout à l’aventurier ; et certains événements pourraient bien donner raison à sa méfiance.