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Né dans le milieu aisé de Ville-Mont-Royal, Jérémie Picard, alias Korbo, a toujours utilisé la musique comme moteur de création. Également membre de groupe Breakfast for Lunch, Picard n’a jamais sous-estimé ses capacités musicales.

CHARLES LABRÈCHE

C’est grâce à tout cela qu’est née la chanson Starbucks, un single original abordant le phénomène des « filles basic ». Effectivement, Picard juge que ce fléau est bien présent chez la jeune génération : « Actuellement, on vit dans une ère très propice au Slut Shaming. Je veux juste donner des certaines lettres 4 de noblesse à ce terme particulier.

Korbo a commencé à jouer de la guitare grâce à son père, Daniel, qui enregistrait lui-même son propre matériel. Il a donc appris graduellement à enregistrer des demos , se rapprochant particulièrement du rock alternatif. Or, c’est lors de la dernière année qu’il a commencé à expérimenter les rythmes Hip Hop et le rap.

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Il ne faut pas dénigrer les gens sur leur basicité. Ça ne sert à rien de créer des ségrégations dans les classes », confie Jérémie Picard lors d’un entretien avec le réputé journaliste Olivier Livernoche. Il est clair que ce phénomène tient Korbo à coeur. Un bon exemple pour le prouver est le refrain du single sorti en janvier dernier : « I guess que j’aime les filles basic. / I guess que j’aime les filles busy / À faire plus de stories /

Que d’actual shit / Faire plus de Netflix / Que d’actual chill ». Inspiré par le chanteur Corneille, Korbo a remarqué qu’il avait un auditoire en Amérique du sud : « Ça doit être en raison de mon nom d’artiste qui fait un petit clin d’oeil hispanophone. Rendu là, même si ce public-là ne comprend pas ce que je dis, ils doivent quand même trouver ma musique en soi intéressante. »

I guess que j’aime les filles basic. Une chose est sûre, c’est que Korbo ne finira pas d’en étonner plusieurs avec ses compositions. D’ailleurs, ce dernier semble déjà concevoir certains projets avec plusieurs collaborateurs : « Il y a des choses qui s’en viennent, mais je préfère garder un certain effet de surprise », explique-t-il.

I guess que j’aime les filles busy À faire plus de stories Que d’actual shit Faire plus de Netflix Que d’actual chill.

- Korbo 5


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CHARLES LABRÈCHE

S’étant déjà taillé une place sur la scène musicale avec le groupe The Seasons, Hubert Lenoir innove de plus en plus. Il nous présente, d’ailleurs, son tout premier projet solo francophone, Darlène, oeuvre multidisciplinaire rassemblant également l’oeuvre littéraire de Noémie D. Leclerc. Gabriel Lapointe, artiste visuel, y concoctera un film et une série d’illustrations.

La deuxième partie de l’album est majoritairement composée de pièces instrumentales, rassemblant saxophone et rythmes emballants. Elle se conclut par la pièce Si on s’y mettait, fermant l’album de façon savoureuse et donnant envie de danser un slow avec un amour imaginaire. Elle donne envie de réécouter l’album à bien des reprises. Hubert Lenoir sera présent lors de multiples festivals cet été dans La Belle province. Il sera de la partie au Francofolies de Montréal et le Festival d’été de Québec. Son album est disponible sur toutes les plateformes de streaming imaginables, puisque notre ère du numérique n’a jamais été aussi présent. Par contre, le format physique du projet est toujours disponible sur la page Bandcamp de l’artiste.

Mais qu’est-ce que Darlène? Qui est-elle? Eh bien, Émilie Côté a réussi à répondre à cette question par le biais de son article paru dans La Presse le 15 février dernier : « Darlène est une jeune femme de 20 ans d’une bonne famille de Québec qui a soif d’émancipation. Elle rencontrera un Américain qui veut mettre fin à ses jours en sautant de la chute Montmorency. » Hubert Lenoir qualifie son projet comme étant un opéra postmoderne. C’est un album concept, racontant une seule histoire du début à la fin. La création de ce dernier a commencé à la suite de la tournée de The Seasons, où le chanteur était fatigué de la l’industrie du spectacle québécois et de sa superficialité, mentionnait dès lors l’artiste durant une entrevue avec Catherine Perrin dans l’émission Médium large. L’album débute avec Fille de personne, divisé en trois parties. Lenoir y aborde la libération de la femme dans notre société actuelle. D’ailleurs, le refrain de Fille de personne II le crie haut et fort : « Je suis venu te dire / Que tu peux changer / J’ai vu un avenir de femmes libérées / Où tu portais le cuir / et la tête rasée ». Le chanteur fait une grande promotion de la libération de soi, ou bien un monde idéal sans discrimination. Lors de l’entretien avec Émilie Côté, Noémie D. Leclerc confie qu’elle doit souvent défendre Hubert lorsqu’ils se trouvent dans certains quartiers plus conservateurs de la ville de Québec. Les gens le « callent », le trouvant probablement trop marginal pour habiter une ville comme la leur. Lenoir, quant à lui, trouve cela désolant, puisqu’il n’y a rien de grossier et d’impoli dans ce qu’il fait.

Illustration de Gabriel Lapointe. Une panoplie d’entre elles sont en vente sur la page Bandcamp d’Hubert Lenoir.

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Antoine Turgeon

Un indé québécois sur la scène internationale

Le Québec est reconnu partout sur la planète comme étant l’un des piliers centraux de l’industrie vidéoludique actuelle. Sauf que, notre belle province est principalement vue comme tel grâce à de grosses compagnies telles qu’Electronic Arts, Warner Brothers et Ubisoft ayant des studios à Montréal. Mis à part quelques productions d’Ubisoft Montréal, la majorité de ces titres AAA sont seulement en partie faits chez nous, et sont au final la propriété de sociétés étrangères. Bien entendu, des productions bien de chez nous il y en a, il suffit de se tourner vers le jeu indépendant pour découvrir des équipes talentueuses qui ont réussi à ce créé une réputation dans le monde du jeu indé. 10

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Le succès indé plus difficile qu’il n’y parait Depuis sa sortie en « early access » fin 2016, le jeu indépendant « We Happy Few » a réussi à accumuler une « Hype » considérable de la part de la communauté des indie gamers. Récemment, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir que ce jeu était une production entièrement québécoise du petit studio Montréalais Compulsion Games. Le développement du jeu du directeur Guillaume Provost est suivi par 132,717 personnes sur la plateforme steam, et plus de 100,000 joueurs ont déjà acheté le jeu qui est encore dans sa phase d’early access. Ces nombres peuvent paraitre petits si on les compare avec des titres de gros studios AAA, mais pour un jeu indé le succès de « We Happy Few » est assez considérable et représente

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un véritable exploit de la part de Compulsion Games. Le plus gros défi pour un jeu indépendant est de trouver son public, car face à des studios qui investissent des millions dans le marketing et la publicité autour de leurs jeux il est difficile pour un studio indépendant de sortir du lot sachant que le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen de se faire connaitre pour ces studios.

Le premier succès de Compulsion Games Intrigué par ce studio que je savais désormais d’ici, je me suis intéressé au premier titre que la petite équipe montréalaise avait réalisé, Contrast. Contrast est un petit jeu assez intéressant sorti en 2013 et ayant connu un succès commercial conséquent pour un indé de son envergure. C’est avec ce titre que Compulsion Games a su se créé un nom dans le milieu et j’ai donc décidé de tester le jeu voir ce qu’il en ait. Au final, c’est un jeu conçu de façons très ingénieuses, ce qui à mon humble avis se doit d’être la première qualité de tout bon jeu indépendant. Déjà, il se doit d’être ingénieux dans sa façon d’économiser le plus possible afin de respecter leur budget souvent très limité, et ils doivent souvent avoir un concept ingénieux et innovateur pour créer un intérêt envers leur jeu et cela Contrast le fait merveilleusement bien. En effet, la principale caractéristique du gameplay est que le personnage que l’on incarne peut devenir une ombre et interagir avec les ombres de tout ce qui l’entoure et cet outil devient utile afin de réduire le nombre de personnages présent à l’écran. En effet, il nous est dit dès le début du jeu que seul Didi (une enfant qui nous accompagne autour de laquelle l’intrigue se dessine) peut nous voir, mais elle est aussi la seule que nous pouvons voir ce qui fait que tous les autres personnages son, de notre point de vue, des ombres. Ce qui est une façon économe de présenter les personnages de façons cohérentes avec le gameplay et la direction artistique. De plus, j’ai été vraiment frappée par l’ambiance sonore du jeu qui est en complète symbiose avec le look des années 1920 et parfaitement agrémentée par la bande sonore composée par Nicolas Marquis. Au final vu la qualité de ce jeu, on peut comprendre l’engouement actuel pour le prochain titre Compulsion Games, et je crois même que d’ici quelques années il pourront se démarquer comme l’un des leaders de L’indie internationalement 12

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Antoine Turgeon

Par des Québécois, pour des Québécois Le studio parabole, fondé en 2012 par trois jeunes Québécois: Alexandre Fiset, Étienne Lemieux et Maxime Charbonneau, est un studio de développement spécialisé dans la conception d’expérience interactive. Bien qu’ils ont surtout faits des petites expériences ludiques publicitaires, ils se sont récemment lancés dans la création de jeux indépendants avec leurs premiers projets d’envergure, KONA. KONA est conte épisodique interactif, un peu a la manière de ce que propose de grands studios tels que TellTale ou Quantic Dream. Ce jeu combinant des éléments de survivant et de jeu d’aventure, a réussi à susciter un certain engouement auprès de la communauté de joueurs marginaux s’intéressant aux indépendants. 14

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Ce qui est le plus impressionnant, dans ce projet, c’est que les gens de chez Parabole se sont vraiment préoccupé de faire un jeu dans un contexte québécois, tous en pensant au public international. En effet, l’intrigue de KONA se déroule aux abords du lac Atâmipêk, près de Chibougamau dans le nord du Québec. De plus, le personnage que l’on incarne dans ce jeu est un détective privé qui enquête sur une affaire impliquant une population crie et une mine de cuivre de la région. Même que pour consolider les racines québécoises de leur projet, l’histoire se déroule en pleins hivers, et les voix françaises sont interprète par Guy Nadon. Difficile de faire plus keb que ça. Au final, ce que je retiens de ce jeu, est qu’il est possible, de faire des jeux d’inspiration et de culture typiquement québécoise, tout en visant un public international, et je crois que collectivement, les développeurs devraient prendre inspiration de ce cas particulier

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Cinéma Québecois Le cinéma Québécois fait partie de notre culture au Québec. Malheureusement il y a tellement de film, séries, etc. qui sortent en même temps qu’il y en a qu’on oublie et que personne ne va finir par regarder. Et c’est de ça que va parler cet article, des cinéma québécois émergents en 2018.On va tenir compte des films les moins connu du cinéma québécois et par la suite on va les introduire et dire pourquoi ces films-là doivent faire partie des films à voir en 2018.

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Comme vous l’avez surement remarqué c’est film sont très intéressant à regarder et je suis sûr qu’ils peuvent être drôle a quelque reprise mais pourquoi ne pas les faires connaitre en mettant des annonces partout tout comme les autres films qui sont plus connus car le réalisateur est plus connus ou parce que ils ont plus d’argent. Prenons exemple d’un film connu, « La bolduc » réaliser par François Bouvier est un film qui est partout au cinéma en ce moment au Québec. Pourquoi est-ce un film connu, surement parce que le réalisateur a plus d’argent et que il a plus de publicité et aussi parce que ça provient d’une histoire vraie.

Cinéastes québécois Il y a des centaines de réalisateurs québécois émergents au Québec. Pourquoi pas les aider au lieu de se fixer sur toujours aider les meilleurs qui ont le plus d’argent et qui font les meilleurs films. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ces jeunes cinéastes sont en émergences et c’est de sa qui va être question dans cet article.

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Il y a des films québécois qui méritent d’être beaucoup plus connus. En voici quelque uns, STARBUCK, est un film réalisé par Ken Scott qui a une « story line » très intéressante. Ce film est sorti en 2011 et n’a pas eu beaucoup de succès. C’est un film qui parle d’un homme qui veut se suicider car il est constamment en dettes jusqu’au jour où il apprend qu’il va devenir papa car sa femme et enceinte. Par la suite il apprend aussi qu’il va être papa de 533 enfants parce que quand il était plus jeune il avait fait beaucoup de don de sperme et donc parmi tous ces enfants il y en a 142 qui veulent connaitre l’identité de leur papa. Je vous laisse le bénéfice du doute de savoir ce qu’il va se passer après.

Courts Métrages Même les court métrages québécois mérite d’avoir plus de popularité dans le cinéma québécois parce que souvent c’est des bons réalisateurs qui crée ces courts métrages et ils veulent se faire remarquer dans le cinéma québécois pour ensuite devenir de grand réalisateur mais personnes les aides tout le monde veut se fixer vers les films québécois les plus connus qui ont le plus d’argent et qui sont considérer comme étant des bon films seulement parce que le réalisateur est connu (je ne dis pas que c’est des mauvais films). Caroline Monet, Karl Lemieux, David Bryant, Nicolas Lévesque et il y en a plein d’autre qui crée des courts métrages extraordinaire pour se faire remarquer et devenir des personnes célèbres et faire des gros films qui vont marquer le cinéma Québécois. 18

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